Le 31 mars dernier, Anaïs, une élève de terminale au lycée Jean Vilar à Plaisir, dans les Yvelines, a eu les bons réflexes alors que son professeur s’étouffait. Grâce à sa réactivité et à une formation PSC1 suivie au collège, elle a pu l’aider. En effet, ce jour-là, elle s’est souvenue qu’en cas d’étouffement, il fallait réaliser la manœuvre de Heimlich. Un souvenir qui a contribué à sauver la vie du professeur d’autant que les autres élèves, conscients de la gravité de la situation et de la nécessité de réagir, voulaient plutôt lui taper dans le dos. Aujourd’hui sain et sauf, l’enseignant a tenu à remercier publiquement la lycéenne devant sa classe et la direction de l’établissement.
Un enseignant victime d’étouffement devant ses élèves
Mercredi 31 mars 2021, la matinée se déroulait normalement à Plaisir au lycée Jean Vilar. Vers 12h30, en cours d’économie-droit devant une classe de terminale STMG, un professeur âgé de 61 ans s’arrête pour faire une pause. Il profite de ce moment pour se restaurer et s’étouffe en avalant un morceau de gâteau qui reste coincé dans sa gorge. Il commence par essayer de le débloquer en buvant de l’eau mais sans succès. Au contraire, cela empire la situation. Immédiatement, ses élèves se rendent compte du problème et l’un d’eux suggère alors de lui taper dans le dos. C’est là qu’Anaïs intervient. Ayant suivi une formation PSC1 au collège, elle se rappelle qu’il ne faut surtout pas réaliser ce geste et décide d’aider son prof en adoptant une autre méthode : la manœuvre de Heimlich.
La manœuvre de Heimlich, une technique dont se souvenait la jeune fille
Rapidement, la lycéenne se place derrière l’enseignant et entreprend cette fameuse manœuvre, qu’elle avait apprise lors de sa formation PSC1, qui permet de libérer les voies aériennes en cas d’obturation par un corps étranger. Et ce geste s’avère efficace puisque son professeur a pu reprendre son souffle. Après cet incident, il est rentré chez lui et c’est à ce moment-là qu’il a pris conscience de la situation. D’autant que son frère et sa sœur, qui sont médecins, lui ont dit qu’Anaïs lui avait bel et bien sauvé la vie. C’est pourquoi il a voulu la remercier en improvisant une petite cérémonie au lycée et en lui offrant une boîte de chocolats.