Dernières nouvelles des Valis’Help en direct de la Bolivie !

La dernière fois que nous avions des nouvelles de Maud et Mélanie, elles prenaient la direction du désert d’Atacama. Aujourd’hui, elles sont arrivées en Bolivie. Pour nous, le moment est venu de vous raconter leurs derniers jours au Chili avant d’évoquer leur nouvelle étape. Comme d’habitude, en deux semaines, nos deux Valis’Help ont vécu plein de choses et ont fait de nombreuses rencontres. Elles continuent, toujours dans la joie et la bonne humeur, leurs actions de sensibilisation aux gestes qui sauvent et leurs visites dans des casernes de pompiers.

Leurs derniers jours en Patagonie

Lorsque les filles sont arrivées dans la ville de San Pedro de Atacama, elles ont eu l’impression de changer de pays, alors qu’elles étaient encore au Chili. Mais le désert d’Atacama étant le plus aride du monde, le paysage et le climat sont très différents. D’ailleurs, elles ont profité du temps pour aller pédaler dans la Vallée de la Lune. Elles ont aussi pu intervenir dans l’école de San Pedro afin de sensibiliser deux classes aux gestes qui sauvent. Pour cela, elles étaient accompagnées de Paolina, professeur d’anglais. Le matin était dédié aux élèves de 10 ans et l’après-midi à ceux de 7 ans. Tous ont été très réceptifs et se sont pris au jeu. Les plus grands ont été confrontés à des mises en scène où ils jouaient le rôle des sauveteurs. Pour les plus jeunes, Mélanie et Maud ont privilégié des discussions autour des risques du quotidien à la maison et à l’extérieur, la diffusion d’une courte vidéo ainsi que l’apprentissage de l’alerte. Des moments de détente ont aussi eu lieu, avec au programme des avions en papier (pour le plus grand bonheur des enfants et surtout de nos deux Valis’Help !) et des dessins. Pour nos deux expertes en premiers secours, ces instants sont toujours riches en émotions et en amour, et cela leur fait chaud au cœur.
Après cette action dans l’école, elles ont rencontré les 18 sapeurs-pompiers de San Pedro, dont 6 femmes. Dans cette caserne chilienne, l’équipement et le matériel sont meilleurs que dans d’autres, cette dernière ayant bénéficié d’une aide gouvernementale pour l’achat d’engins. Ces pompiers sont spécialisés dans les interventions en milieux périlleux dans les montages. Mais comme ils ne disposent malheureusement pas d’hélicoptère, l’accès aux secours peut prendre du temps.

La Bolivie, nouveau pays d’accueil des Valis’Help

 

Après cette étape à San Pedro de Atacama, Maud et Mélanie ont fait un trek de 3 jours en 4×4, direction la Bolivie. A 4000 voire 5000 mètres d’altitude, nos deux aventurières ont vécu au sein d’une magnifique nature, où elles étaient entourées de lacs colorés, d’un immense désert, de flamants roses, de lamas, de champs de quinoa et du plus vaste désert de sel au monde, le Salar d’Uyuni. Elles ont même eu la chance d’y admirer un lever de soleil.
Puis, elles sont parties à Potosi, une des plus hautes villes du monde, qui est aussi une ancienne ville minière encore un peu exploitée. Elles sont intervenues dans le collège San José pour initier aux premiers secours des élèves de 15-16 ans, en compagnie de leur professeur d’anglais. Mais elles ont tenu à s’exprimer en espagnol ! Et ce moment a même été prolongé à la demande des élèves. Durant cette séance, les filles ont passé en revue de nombreuses situations d’urgence.
Ensuite, elles sont allées à la mine de Potosi, qui est située sur une montagne surplombant la ville. Elles ont pu constater à quel point les conditions de travail étaient difficiles et les risques considérables. Mais cela n’empêche pas les jeunes boliviens de vouloir y travailler, le salaire étant plus élevé que la moyenne du pays. Par respect pour leur travail, elles n’ont pas souhaité entrer à l’intérieur. Sur la base minière, elles ont fait la connaissance d’une fillette orpheline, qui vit avec ses frères et sœurs. Tous sont élevés par une vielle dame, dans un milieu précaire. Elles ont donc décidé de leur offrir une trousse de secours Defibril car elle pourra peut-être leur être utile un jour…
Elles ont également profité de leurs derniers instants à Potosi pour rencontrer les sapeurs-pompiers de la ville, au nombre de 12 et divisés en 2 équipes. Ce sont tous des professionnels qui travaillent 48 heures consécutives. Pour leurs interventions, ils peuvent compter sur leurs 2 ambulances-4×4 et leurs 2 engins de lutte contre les incendies. De même, ils possèdent plusieurs spécialités telles que des interventions en milieux périlleux et à risques explosifs. Et pour terminer en beauté leur découverte de Potosi, elles ont prévu une petite dégustation de la bière de la ville, une bière haute en altitude !