Alors que Mélanie et Maud ont récemment atterri sur les terres africaines, en Namibie, il est temps de vous raconter leurs derniers jours en Amérique du Nord et plus précisément, au Canada. En effet, en deux semaines, elles ont encore vécu de belles aventures et fait des rencontres magnifiques. Ainsi, à Québec, elles ont eu la chance d’être reçues par les chefs d’opération de la ville, qui est divisée en 4 zones géographiques. A cette occasion, elles ont été accueillies par Éric, Sébastien et François au sein de la caserne n°3, qui est aussi la plus ancienne d’Amérique du Nord toujours en activité. Puis, elles ont profité une dernière fois de la nature et des grands espaces canadiens avant de s’envoler pour un autre continent et terminer, en beauté, leur périple.
Résumé de la fin de leur escale québécoise
La caserne n°3 où elles ont été reçues chaleureusement a été créée en 1893. A l’époque, on y trouvait des chevaux pour décaler avant qu’ils ne soient remplacés en 1937 par des engins. Néanmoins, l’architecture des lieux n’a pas changé. Seul le matériel a été remplacé. De même, cette année, le corps des pompiers de Québec célébrait ses 250 ans car il a été fondé en 1769. Lors de leur visite, elles ont pu découvrir la spécialité de la caserne, à savoir l’échelle à timonier. En fait, il s’agit d’un engin conduit par deux pompiers, un à l’avant et le second assis à l’arrière dans une autre cabine s’occupe de la manœuvre des roues à l’arrière. Cela permet à ces dernières d’être autant orientables que celles situées à l’avant. Ce véhicule un peu particulier – doté d’une échelle de 30 mètres ! – est utilisé lors des interventions en hauteur (hôpitaux et hôtels par exemple) ou dans des secteurs difficiles du vieux Québec.
Durant cette matinée, elles ont également échangé avec les pompiers autour du matériel, des manœuvres et de la conduite des opérations. Un moment très enrichissant pour nos deux Valis’Help.
Ensuite, elles ont pris la direction de la caserne n°1, où sont installés les bureaux de la direction générale. Une belle surprise les attendait car elles ont eu l’honneur de rencontrer le directeur général du corps des pompiers de Québec. Les filles n’ont pas résisté à une visite du sous-sol où se déroulent les entraînements, avec de nombreuses reconstitutions de situations de sauvetage. Ces aménagements ainsi que des techniques spéciales ont été mis en place suite à des décès de pompiers lors d’opérations. Tout a donc été imaginé pour parer à chaque situation et apprendre à extraire son binôme en cas de besoin.
Après cette visite, elles ont retrouvé un compatriote, un chef cuisinier au Québec, Arnaud Marchand, qui est originaire du même village que Mélanie et Maud, Chalmazel. Ces retrouvailles ont donc été un immense plaisir pour elles, d’autant qu’elles ont pu entendre l’accent forézien tout en découvrant une délicieuse gastronomie franco-québécoise.
L’Afrique, la nouvelle et dernière étape de leur belle aventure
Pour conclure leur longue étape au Canada, nos deux Valis’Help ont décidé de prendre un grand bol d’air. Dès lors, elles sont allées découvrir les baleines dans le fjord du Saguenay sur un kayak et ont vécu une expérience hors du commun. En effet, à cet endroit, où la rivière Saguenay se jette dans le fleuve Saint-Laurent et apporte de l’eau douce froide qui se mélange à de l’eau salée, se créent des turbulences où pullulent une faune et une flore uniques. C’est d’ailleurs pour cela que les baleines s’y retrouvent. Et faire du kayak à proximité de ces cétacés, notamment de rorquals, fut vraiment un moment magique et inoubliable.
De retour sur la terre ferme, Maud et Mélanie sont parties vers le Cap Trinité pour s’offrir une vue dégagée sur le fjord. Cela leur a aussi permis de profiter de derniers instants avec la tante de Maud, avec leur van, et de la liberté et de la vie sauvage propres au Canada. Leur chapitre en Amérique venant de se clore après 3 mois et demi au Sud, et 3 mois au Nord. Cette nouvelle page qui se tourne leur a également fait prendre conscience de l’intensité de leur voyage, qui les mène aux quatre coins de la planète depuis leur départ. De ce trimestre en Amérique du Nord, nos deux aventurières retiennent la beauté infinie de l’Alaska et des territoires du Yukon, les Rocheuses, les USA, Montana et la générosité de toutes les personnes qu’elles ont rencontrées. Pendant ces 3 mois, elles ont fait la connaissance de personnes toujours prêtes à aider, ou simplement à discuter, partager et s’intéresser aux autres. A chaque fois, elles ont été accueillies chaleureusement. Et comment évoquer leur étape américaine sans citer leur fidèle compagnon de voyage Azymut, qui leur manquera en Afrique, et qui leur a permis d’être libres, de se déplacer, de dormir et de manger à leur guise. Désormais, leur van va rejoindre ses nouveaux propriétaires et les filles partent à la découverte d’un nouveau continent, d’une nouvelle culture, d’un nouveau climat. De grands changements les attendent, ce qui les réjouit. En outre, l’arrivée en Afrique est synonyme de rentrée scolaire, et donc de reprise des initiations aux gestes qui sauvent. Une autre bonne nouvelle pour elles ! Lors de notre prochain article, nous en saurons donc plus sur leur arrivée en Namibie et leurs premières actions.