Un début d’aventure en Namibie grandiose pour les Valis’Help !

Après plus de 6 mois en Amérique, Nord et Sud, le voyage de Mélanie et Maud se poursuit – et se termine – sur le continent africain. Courant août, elles sont arrivées en Namibie où elles ont commencé par sillonner les routes, ou plutôt les chemins. Sur place, il est assez difficile de se déplacer en bus ou en voiture (d’ailleurs les habitants sont peu nombreux à disposer d’un véhicule). Alors pour garder leur liberté et pouvoir aller à droite à gauche, nos deux Valis’Help ont loué une voiture à Windhoek, la capitale de la Namibie. Puis, elles ont mis le cap vers le sud, après avoir casé dans leur nouveau moyen de locomotion deux indispensables à leur périple : un réchaud et une tente. D’autant que la météo s’avère propice à des campements car les journées sont chaudes et les nuits fraîches, mais cela reste raisonnable (et supportable). Ainsi bien équipées, les filles peuvent débuter dans de bonnes conditions cette nouvelle étape, la dernière aussi malheureusement, de leur beau projet.

Des premiers jours dédiés à la découverte des paysages et des pompiers

 

 

A leur arrivée en Namibie, Mélanie et Maud ont rapidement pris la route avec en premier objectif, le sud. Elles ont donc réalisé une escale près de la frontière avec l’Afrique du Sud, au Fish River Canyon plus précisément. Immense, ce dernier mesure 160 km de longueur, 27 km de large et 550 m de profondeur. En résumé, une merveille qui évoquait pour les filles le Grand Canyon des Etats-Unis. Ensuite, elles ont continué leur chemin vers le désert de sel et d’argile de Sossusvlei, célèbre pour ses dunes géantes et sa forêt d’acacias. Un lieu incroyable, avec de splendides – et aveuglants ! – paysages, et très dépaysant.
Puis, elles ont fait une halte à Walvis Bay, une ville portuaire située sur la côte atlantique où elles ont pu rencontrer leurs premiers sapeurs pompiers de Namibie. Leur caserne a été baptisée Mautamanene Fire Station, ce qui signifie « l’arme pour combattre le feu ». Un accueil chaleureux leur a été fait par Festus, qui leur a expliqué durant plus d’une heure le fonctionnement du système de secours namibien et de Walvis Bay. Dans cette caserne, on compte une trentaine de pompiers – et une seule femme ! – qui tournent avec 2 semaines de garde. Il leur a appris également que dans le pays, il existe 2 voies pour devenir pompier : suivre une formation en interne dispensée dans la caserne lors des manœuvres de la semaine, ou bien aller étudier pendant plusieurs semaines dans un Training en Afrique du Sud pour compléter sa formation ou devenir professionnel. Le pays ayant été occupé par l’Allemagne, Mélanie et Maud ont reconnu des tenues et équipements européens. Dans cette caserne, entourée de désert et d’océan, située dans un secteur où le commerce est fort développé, les interventions concernent surtout des incendies et accidents. Quant au secteur des ambulances, une partie est privée, l’autre gouvernementale. Pour nos deux Valis’Help, cet échange avec Festus fut particulièrement intéressant et elles ont passé un bon moment.

Une dernière étape marquée par la reprise de l’initiation des enfants au secourisme

Après cet arrêt à Walvis Bay, les filles ont repris leur périple à bord de leur voiture pour, cette fois, aller dans le nord jusqu’au parc national d’Etosha. Cette grande aire, protégée, est unique en Afrique. Elle possède d’ailleurs un marais salant qui est si vaste, qu’on peut l’apercevoir de l’espace ! Dans le parc, la faune est abondante … tout en étant une réserve de chasse. Sur place, Maud et Mélanie ont pu constater son immensité. Elles ont eu l’impression de ne pas en voir le bout tant les mirages qui les entouraient étaient nombreux. Sillonnant en autonomie totale le parc, elles ont croisé sur leur chemin des éléphants, des girafes, des rhinocéros, des coyotes, des zèbres et divers oiseaux. Une belle diversité d’espèces en somme !
Et depuis leur arrivée en Namibie, elles ont été émerveillées par d’incroyables couchers de soleil, qui laissaient place chaque nuit à une fascinante voie lactée. Sans oublier les animaux sauvages qu’elles apercevaient régulièrement !
En outre, ce nouveau chapitre de leur histoire est synonyme de reprise des séances d’initiation aux premiers secours, ce qui enchante nos deux Valis’Help. Le 1er septembre, elles ont rencontré Marcus, un homme très actif dans la communauté Mazana, qui leur a fait découvrir sa tribu, sa clinique et son école. Ainsi, il est également l’heure de la rentrée pour les filles et cela les enchante ! Nous en saurons plus dans deux semaines, quand elles nous raconterons ce moment tant attendu.