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Grâce à l’arrêté du 11 mars 2017, les personnes en situation de handicap peuvent être formées au référentiel PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1). Depuis cette date, quelques organismes et associations organisent des formations dédiées à ce public, notamment dans les régions. Et à Avignon, c’est l’Université qui se mobilise pour rendre ces séances d’initiation accessibles à tous. Ainsi, elle est la première faculté française à proposer aux étudiants handicapés de se former aux gestes qui sauvent, quel que soit leur handicap, que ce dernier soit visible ou invisible. Une formation de deux heures avait d’ailleurs lieu fin avril et a réuni une centaine de participants.

Cette formation universitaire, une grande première en France !

En France, c’est donc la première fois qu’une université décide d’organiser une formation au secourisme pour les étudiants handicapés. Dispensés par les pompiers du Vaucluse, les cours se déroulaient dans le hall de la fac. Une centaine de personnes étaient présentes pour apprendre à réaliser les gestes qui sauvent ou à savoir bien les expliquer. En effet, selon les handicaps, la réalisation de ces gestes n’est pas toujours possible, par exemple en cas de malvoyance. Cependant, cela ne les empêche pas de les détailler aux personnes valides et de leur indiquer comment faire en cas de besoin. C’est ce que l’on appelle le « handi-secourisme ».

Apprendre à sauver des vies quel que soit le handicap

En connaissant les techniques de secourisme, un individu en situation de handicap peut donner les instructions à un témoin valide en attendant l’arrivée des pompiers. C’est aussi un moyen de sauver des vies. Avec le « handi-secourisme », les étudiants handicapés peuvent être « comme tout le monde ». La formation aux gestes des premiers secours est adaptée à leur handicap. Et quand celui-ci est invisible, elle permet de lever des doutes, de savoir ce qu’il faut faire. C’est ce qu’a expliqué le président de l’association Handi-Spensable, Jean-Jacques Villaret, qui a suivi l’initiation à l’université d’Avignon. Souffrant d’une maladie neurodégénérative, il a du mal à coordonner des gestes et avec son handicap, il « redoute d’aggraver le sort des victimes ». Mais avec cette formation, il peut désormais « sauver des vies comme un citoyen normal ». En tout cas, les participants étaient tous enchantés de ces deux heures qui leur ont permis de se former au secourisme ou au handi-secourisme.

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