Une soirée « conférence et initiation aux gestes qui sauvent » organisée à Nancy

Lundi 27 novembre 2023, le Grand Salon de l’Hôtel de Ville de Nancy accueillait de 18h à 20h, une soirée conférence. Intitulée « L’arrêt cardiaque en 2023 », elle était organisée par l’association Grand Nancy Défi’b qui a pour missions de :

– créer un réseau de Sauveteurs Volontaires de Proximité (SVP) intervenant en cas d’arrêt cardiaque, et à la demande des secours ;
– initier aux gestes qui sauvent ;
– sensibiliser le public à l’arrêt cardiaque.

Pendant 2h, les organisateurs ont donc évoqué l’arrêt cardiaque (techniques de prise en charge, rôles du SAMU et des pompiers lors d’une intervention…etc.), et initié les participants aux premiers secours, dont le massage cardiaque.

Informer les habitants et les sensibiliser aux premiers secours

En France, lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, son taux de survie se situe entre 5 et 7%. Un chiffre que l’on pourrait améliorer en formant davantage de Français aux premiers secours, et en multipliant les actions de sensibilisation. C’est pourquoi, à Nancy, le lundi 27 novembre 2023, l’association Grand Nancy Défi’b donnait cette soirée-conférence. Son président, le Pr Etienne Aliot, expliquait au micro de France Bleu que le but était d’informer les participants « pour leur expliquer quel est le problème lié à l’arrêt cardiaque, et la conduite à tenir de Monsieur-tout-le-monde devant un arrêt cardiaque ». Ainsi pendant une heure, différents acteurs du secourisme ont fait de courtes présentations sur le sujet. Puis, cette conférence a été complétée par une heure d’initiation aux gestes qui sauvent.

Des ateliers d’initiation également au programme de cette soirée

Après la théorie, la pratique. Pendant une heure, des formateurs équipés de mannequins, ont initié les participants à plusieurs gestes de premiers secours, dont le massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur. Deux gestes indispensables pour Etienne Aliot – également professeur de cardiologie à la faculté de médecine – qui font partie, selon lui, « du devoir civique ». Deux gestes simples, qui augmentent les chances de survie des victimes quand ils sont réalisés dans les 10 premières minutes qui suivent un arrêt cardiaque.