Une jeune fille sauve son père avec le massage cardiaque

21/11/2014 – USA/Texas/Austin :

Une jeune fille sauve son père

Le 14 février 2014 restera un jour mémorable pour Aly et Michel DeMarco, le père et la fille. La jeune fille sauve son père grâce à une réanimation cardiopulmonaire (RCP) et sans l’aide des défibrillateurs.

Le malaise cardiaque

Ce matin-là comme tous les autres, Michael DeMarco pratique ses exercices d’entraînement de CrossFit. C’est alors qu’il ressent un malaise. Il se dirige vers la cuisine pour chercher de l’aide auprès de sa fille qui s’apprête à partir à l’école.
En retard, celle-ci est en train de finir sa toilette lorsqu’elle est alertée par un appel inquiétant de son père. Celui-ci vient de subir un arrêt cardiaque.

Aly réussit le sauvetage de son père

Aly a la présence d’esprit de composer le 911, le numéro des urgences. Le service lui demande alors de mettre le haut-parleur et de suivre leurs instructions. Son interlocuteur compte jusqu’à 4 et elle appuie alors sur la cage thoracique de son père. La manœuvre est répétée jusqu’à l’arrivée de l’ambulance équipée de défibrillateurs. Elle vient de sauver son père.

La prise en charge médicale

Prenant le relais, les ambulanciers utilisent l’un de leurs défibrillateurs. Puis, ils transportent le père vers l’hôpital le plus proche. Là, les médecins le placent en coma artificiel. Il est ensuite transféré au Texas Cardiac Arrhythmia Institute (TCAI) où il a reçu les soins intensifs adaptés à son état. Pour prévenir un nouvel incident cardiaque, on lui a implanté un défibrillateur sous la peau.
Michael Marco profite aujourd’hui de cette chance inespérée que la vie lui a donnée. Conscient qu’il la doit à la chaîne formée par sa fille, les ambulanciers, les urgentistes et les spécialistes au TCAI.

Les commentaires des spécialistes

Le TCAI est une unité du St.David’s Medical Center d’Austin (Texas). Il est dédié aux soins contre l’arythmie cardiaque et à la recherche de nouvelles technologies, rappelle Andrea Natale, directrice administrative et électrophysiologiste.
Robert Canby, électrophysiologiste au TCAI, nous apprend que le taux de survie à un arrêt cardiaque brutal est très faible. Le patient n’a que 8 à 10 secondes avant de s’évanouir. Sa survie repose donc sur une tierce personne qui avertira le 911 et assurera le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours.
Certaines arythmies sévères nécessitent l’implantation des défibrillateurs sous la peau pour une surveillance continue. Ils peuvent envoyer une décharge électrique en moins de 15 secondes.