Cet été, une infirmière travaillant au Smur de Coulommiers (Seine-et-Marne) a porté les premiers secours à un homme alors qu’elle était en vacances dans le sud de la France. Elle lui a notamment fait un massage cardiaque pendant plusieurs minutes, qui a contribué à lui sauver la vie. Quelques mois plus tard, la victime va mieux et l’infirmière a souhaité témoigner publiquement afin de rappeler :
L’importance des gestes qui sauvent, que l’on peut apprendre lors d’une formation ou initiation et à tout âge ;
Qu’un arrêt cardiaque peut survenir à n’importe quel moment, et concerner n’importe qui.
Les premiers secours prodigués au bord de la route
La scène s’est déroulée en juillet 2024. La jeune femme était en voiture avec sa mère, sur une route du sud de la France quand elle a aperçu un homme, qui était au sol, allongé près de sa remorque. Après l’avoir dépassé, elle a regardé dans son rétro et a constaté qu’il ne bougeait toujours pas. Cela lui a semblé étrange, alors elle a demandé à sa mère de s’arrêter. Arrivée au côté de l’homme, elle a vu qu’il respirait mais était inconscient, et faisait un arrêt cardiaque. Sans perdre de temps, elle a immédiatement commencé le massage cardiaque. D’autres témoins sont arrivés pour lui prêter main forte, mais ne connaissant pas les gestes qui sauvent, ils ont paniqué.
Témoigner pour sensibiliser aux gestes qui sauvent
Lors de son intervention, l’infirmière ne pouvant pas masser seule la victime, elle a sollicité l’aide d’autres témoins. Mais ils ne savaient pas réaliser ce geste. Elle leur a donc expliqué et montré comment faire. Pendant 20 minutes, ils étaient plusieurs à se relayer puis les pompiers sont arrivés sur place.
Aujourd’hui, la jeune femme veut partager son expérience pour inciter les collectivités à former leurs habitants aux premiers secours. Comme elle l’a indiqué au journal régional Le Pays Briard, elle était « effrayée que personne ne sache faire un massage cardiaque ». Elle tenait également à préciser qu’en France « les gens ne sont pas assez formés, ni informés sur le sujet ». Un constat qu’elle n’est pas la seule à dresser…