Il y a quelques mois, en février 2024, un adhérent d’une salle de sport dans les Bouches-du-Rhône a été victime d’un arrêt cardiaque lors d’une séance de CrossFit (une activité physique pluridisciplinaire). Rapidement pris en charge par son coach sportif, qui connaissait les gestes qui sauvent, il a pu être sauvé.
9 mois plus tard, l’homme âgé de 44 ans va bien, a repris le sport mais pas le CrossFit et tenait à révéler publiquement son histoire pour rappeler l’importance de la formation aux premiers secours, et de l’utilisation du défibrillateur en cas d’arrêt cardiaque. L’appareil, dont la salle de sport est – heureusement – équipée, a en effet été utilisé par le coach pour réanimer la victime.
Un coach formé aux gestes de premiers secours
Le quadragénaire sportif, inscrit à la salle de sport de Gardanne, faisait du CrossFit depuis quelques mois lorsqu’au cours d’une séance, il s’est écroulé pendant l’échauffement. C’était la première fois que cela lui arrivait. Son coach, présent à ses côtés à ce moment-là, l’a vu tomber. Comme il l’indiquait à un journaliste de France Bleu, « ses yeux se sont révulsés » et il « ne respirait plus ». Ayant suivi une formation aux premiers secours, il a compris ce qui arrivait et a immédiatement adopté les bons réflexes en :
Appelant les pompiers ;
Commençant rapidement un massage cardiaque ;
Utilisant le défibrillateur installé dans la salle de sport.
Au bout de 4 minutes de réanimation cardiaque, la victime a repris connaissance. Puis, les pompiers sont arrivés sur place et ont pris le relais.
La présence d’un défibrillateur dans une salle de sport, une obligation
Grâce à l’intervention rapide du coach sportif, l’homme de 44 ans n’a gardé aucune séquelle de son arrêt cardiaque. Il lui a sauvé la vie et c’est pour cette raison qu’il voulait témoigner. Et cette histoire montre, une fois de plus, l’utilité du défibrillateur dans les lieux ouverts au public. Sa présence est d’ailleurs obligatoire, comme le stipule la loi. Pourtant, aujourd’hui encore, certains établissements en sont dépourvus, ce qui nuit aux chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque.