Le 6 juillet 2018, un enfant de 5 ans a eu un (bon) réflexe qui lui a permis de sauver la vie de sa mère. En effet, alors qu’il était chez lui avec sa maman, cette dernière est tombée et ne s’est pas relevée. Paniqué, il prend le téléphone et compose le 18, numéro d’urgence des pompiers. Un geste qui nous semble normal, mais qui ne l’est pas forcément pour un bambin de cet âge-là. C’est pourquoi le caporal-chef qui l’a eu au téléphone a décidé de diffuser leur conversation sur le compte Twitter des pompiers de Paris. Une manière de montrer à quel point il est important d’enseigner les numéros d’urgence aux plus petits.
Une intervention rapide des pompiers grâce à cet appel
Cet appel a eu lieu le 6 juillet dernier aux environs de 19 heures. Ce soir-là, le caporal-chef Jessie répond à un appel qu’il n’est pas près d’oublier. A l’autre du bout du fil, un garçonnet lui explique que sa maman est tombée parce qu’elle ne se sent pas bien. Le pompier lui demande si elle peut parler, ce qui n’est pas le cas. Dès lors, il l’interroge pour connaître son adresse mais c’est un peu compliqué car l’enfant a des difficultés à localiser son domicile et s’exprime d’une voix frêle. Finalement, il y parvient ce qui permet au caporal-chef d’envoyer une équipe de secours sur place. Pendant ce temps-là, il parle avec le garçonnet pour en savoir plus sur l’âge de sa maman, sur son état. Cette dernière ne respirant plus, le pompier a suspecté un arrêt cardiaque et lui a dit d’aller frapper aux portes des voisins pour aller chercher de l’aide. L’enfant n’obtenant aucune réponse, il lui conseille de sortir dans la rue pour interpeller des passants. Et c’est à ce moment-là que les secours arrivent sur place et trouve le petit bonhomme.
Apprendre les numéros d’urgence aux enfants, une nécessité
Fort heureusement, lorsque l’équipe des secours est intervenue, la maman avait repris connaissance. Mais ce fait divers prouve bien qu’il est essentiel d’enseigner les numéros d’urgence aux bambins. Des numéros faciles à retenir, même chez les plus petits. Et si jamais ils n’arrivent pas à s’en souvenir, il peut être judicieux de les noter quelque part, sur un papier qu’on laisse en évidence sur le frigo ou près du téléphone par exemple. Ainsi, les enfants sachant lire pourront savoir quel numéro composer en cas de problème. Et s’ils ne savent pas lire, pourquoi ne pas mettre en place des moyens mnémotechniques ? Mais une chose est sûre, plus on leur apprend tôt les numéros du Samu, de la police ou du 18, mieux c’est.