Un miracle ? Non, une maman qui a su faire le massage cardiaque!!

Etats-Unis : une fillette victime de noyade réanimée après 12 minutes de massage cardiaqueUne fillette de 3 ans a été retrouvée, inconsciente, dans une piscine par ses parents. La petite ne doit son salut qu’à l’obstination salutaire de sa maman qui, refusant le sort funeste de sa fille, lui a prodigué un intense massage cardiaque de douze minutes qui a réussi à la ranimer.

La famille se trouvait à une fête, cet été, chez des amis. Soudain, un orage se déclare et la famille rentre se mettre à l’abri. Dans la précipitation, la petite échappe à l’attention de ses parents. Jamie, sa maman, explique : « Tout à coup, je regarde, et elle n’était plus là où je l’avais vu la dernière fois ».
C’est une vision cauchemardesque qui s’offre alors à cette mère de famille. Alise est retrouvée inconsciente, le corps déjà bleu, dans la piscine. Très vite, les secours sont contactés. Jamie tente de ranimer sa fille en attendant l’ambulance. ‘Il y avait peu d’espoir, se souvient-elle, mais mon amie Heather a dit qu’il fallait continuer ». Contre toute attente, après un massage cardiaque de douze minutes, le cœur de la fillette recommence à battre. « Soudain, elle a repris des couleurs et ses lèvres sont redevenues roses », explique Jamie.

Une rémission étonnante

A l’hôpital, les médecins constatent l’état critique de l’enfant : « Son corps et son cerveau avaient été sérieusement touchés. Notamment ses poumons », témoigne le Dr Jeremy Garret de l’hôpital pour enfants Cardinal Glennon de Saint-Louis. Mais au bout de six jours, les médecins notent une amélioration claire de son état et deux semaines plus tard, la fillette peut retourner chez elle. Une rémission que le Docteur Garret juge « étonnante ».
Aujourd’hui, Alise est complètement remise et sa mère milite dans son entourage pour pousser ses proches à apprendre et maîtriser les gestes de premiers secours. Une bonne initiative : en France, selon la Fédération Française de Cardiologie, le taux de survie à un arrêt cardiaque est de 2 à 3%. Ce pourcentage est néanmoins quatre à cinq fois plus haut lorsque les lieux publics sont équipés en défibrillateurs et que les gens connaissent ces gestes qui sauvent.