Un homme en arrêt cardiaque secouru par le SAMU au 2ème étage de la Tour Eiffel

Vendredi 28 avril 2023, un événement inhabituel s’est produit dans un célèbre monument du 7ème arrondissement de Paris, la Tour Eiffel. En effet, au cours d’une visite, un homme a été victime d’un arrêt cardiaque. Il a été opéré sur place par les secouristes du SAMU – qui sont arrivés très rapidement – car son état ne permettait pas de l’évacuer immédiatement. Survenu en début d’après-midi, au 2ème étage de la Tour, cet accident s’est heureusement bien terminé puisque deux heures après l’intervention du SAMU et la pose d’un cœur artificiel, la victime a pu être transportée à l’hôpital Necker à Paris, dans le 15ème arrondissement.

Une intervention des secouristes à plusieurs mètres du sol

L’arrêt cardiaque de la victime a eu lieu au 2ème étage de la Tour Eiffel, soit à plus de 100 mètres du sol. Arrivé sur les lieux peu de temps après l’accident, le SAMU a estimé que l’homme, en raison de son état de santé, ne pouvait pas être évacué. Ils lui ont donc porté les premiers secours sur place, dans un endroit assez insolite pour une intervention du SAMU, il faut bien l’avouer.
Ainsi, durant 2h, les médecins sont intervenus pour sauver la vie de la victime et ont recouru à la technique de l’Ecmo pour lui poser un cœur artificiel. Puis, ils ont pu la faire descendre de la Tour Eiffel afin qu’elle soit prise en charge à l’hôpital.

Une opération réalisée sur place pour poser un cœur artificiel

Pour opérer la victime, les médecins du SAMU ont utilisé l’Ecmo (ou oxygénation extra-corporelle de la membrane). Cette technique, connue aussi sous le nom d’assistance mécanique par voie périphérique, permet à l’aide d’une pompe d’assurer la circulation et l’oxygénation du sang lors de l’opération. Longtemps réservée aux blocs de chirurgie cardiaque, cette technologie équipe le SAMU de Paris depuis 2012 et celui de Lyon depuis septembre 2017. Grâce à l’ECMO, les médecins – qui ont été auparavant formés à son utilisation – peuvent secourir des victimes d’arrêt cardiaque qui, sans cette solution, n’auraient sans doute pas pu être sauvées.