Jeudi 20 janvier 2022, des agents de la brigade des réseaux franciliens sont intervenus dans un tramway pour porter secours à un jeune homme à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Alors en mission de sécurisation, ils se trouvaient à l’arrière de la rame quand ils ont été alertés par les cris de passagers. Au départ, ils pensaient qu’il s’agissait d’un vol. Mais quand ils ont vu un usager au sol, inerte, ils ont compris que la situation était plus grave. Ne perdant pas de temps, ils lui ont prodigué les premiers secours en attendant l’arrivée du Samu. Grâce à leur réactivité, la victime a pu être sauvée.
Un accident survenu en fin d’après-midi dans une rame de tramway
Pour les 4 policiers, cette mission de sécurisation faisait partie de leur routine. En revanche, secourir une victime d’arrêt cardiaque était inhabituel. L’un des agents intervenus ce jour-là a d’ailleurs indiqué au journal Le Parisien qu’en 17 ans de carrière, c’était la première fois qu’il était confronté à une telle situation. Le 20 janvier dernier donc, il était 17h20 quand le brigadier et ses collègues ont entendu des cris. Malgré le monde présent dans la rame, ils ont pu vite rejoindre le lieu de l’incident et ont découvert un passager inconscient, qui ne répondait pas à leurs questions. Après l’avoir mis en position latérale de sécurité et contacté les pompiers et le Samu, ils ont fait évacuer le tramway. 4 minutes après avoir trouvé la victime qui ne ventilait plus et n’avait plus de pouls, ils ont débuté le massage cardiaque.
Une intervention rapide qui a permis de sauver la victime
Trois des policiers ont, à tour de rôle, massé le jeune homme en réalisant « neuf cycles de trente compressions thoraciques ». Au bout de plusieurs minutes, son cœur est reparti, mais les pulsations étaient très faibles. Ensuite, le Samu a pris le relais, et a pu relancer et stabiliser son cœur. Puis, la victime a été transportée à l’hôpital. Remerciés par le Samu pour leur intervention rapide, les policiers étaient contents de savoir qu’ils avaient aidé à la sauver. En revanche, ils ont regretté l’absence de réaction des autres voyageurs, qui restaient « concentrés sur leur téléphone », quand les témoins de l’arrêt cardiaque ont donné l’alerte. Or, comme le rappelait si bien l’un des brigadiers au Parisien, « à ce stage d’urgence vitale, chaque minute compte »…