Au Nouveau-Brunswick, dans l’est du Canada, le ministère de la Santé et la Fondation des maladies du cœur ont récemment annoncé que toutes les écoles de la province seront bientôt équipées d’un défibrillateur. A ce jour, une cinquantaine d’établissements n’en possèdent pas encore. Or, comme nous le répétons très régulièrement sur notre blog, cet appareil contribue à sauver des vies. En effet, un accident cardiaque peut survenir à tout moment et à n’importe quel âge et lorsque c’est le cas, il faut agir rapidement pour augmenter les chances de survie des victimes. Accueillant à la fois des enfants et des adultes, les écoles sont donc des lieux où de tels accidents peuvent avoir lieu. Les équiper en DAE s’avère donc indispensable pour lutter contre la mort subite.
Une cinquantaine d’établissements pas encore équipés
Début mars 2023, 49 écoles de la province du Nouveau-Brunswick n’étaient pas munies de DAE. Le ministère de la Santé et la Fondation des maladies du cœur ont décidé d’y remédier en acquérant de nouveaux défibrillateurs, qui seront progressivement installés dans les établissements concernés. Le coût de cette action est d’environ 175 000$. Une dépense élevée mais nécessaire pour sauver des vies. Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan, est ravi de cette nouvelle. Il a d’ailleurs indiqué à Radio Canada, que c’était « fantastique » car il est « important de sauver des vies ». Quant au prix global, il estime que « ça ne nous coûte pas tellement cher quand on compare ça au coût d’une vie ».
Installer des DAE pour sauver des vies et sensibiliser à la réanimation cardiaque
Lorsque ces 49 appareils auront été installés, la province du Nouveau-Brunswick comptera, au total, 520 défibrillateurs répartis dans des écoles, lieux publics et centres sportifs. Et les premières mises en place remontent au début des années 2000, quand les écoles secondaires ont été équipées. L’installation de ces nouveaux DAE est aussi l’occasion de sensibiliser à leur fonctionnement, à leur utilisation – qui est simple et accessible à tous – et à la réanimation cardiaque. Cette sensibilisation fait justement partie du combat d’un maman, Lynn Power, qui milite depuis plusieurs années pour l’installation des défibrillateurs dans les écoles et les endroits publics. Pour elle, l’école étant « un lieu communautaire », c’est l’endroit « parfait » pour ces appareils. Et si elle regrette de devoir « dépenser de l’énergie pour justifier le pourquoi » des DAE, elle se félicite de la décision du ministère et de la Fondation.
