Fin décembre, un chauffeur de taxi âgé de 67 ans travaillant dans la Manche, à Cherbourg, a vécu un épisode qu’il ne risque pas d’oublier. En effet, alors qu’il prenait en charge à 7h du matin un client, ce dernier – qui, à première vue, était alcoolisé – a fait un arrêt cardiaque dans son taxi, à la fin de la couse. Adoptant immédiatement les bons gestes, le chauffeur a pris son pouls et après avoir constaté que l’homme était inconscient, il a appelé les secours et a commencé à lui prodiguer un massage cardiaque. Une réactivité ayant contribué à sauver la vie de la victime.
Une course matinale dont le chauffeur sexagénaire se souviendra
Comme l’expliquait le chauffeur de taxi au quotidien La Presse de la Manche, son activité professionnelle est tellement riche en péripéties et anecdotes qu’il pourrait « écrire un livre ». Néanmoins, l’épisode auquel il a assisté en décembre dernier était d’une autre ampleur. Tout a commencé à 7h, quand il a été contacté pour conduire à son domicile un client régulier. Sur la route, ce dernier poussait des râles quand, tout à coup, le silence s’est fait dans le véhicule. Sur le moment, le chauffeur a pensé que l’homme s’était endormi. Devant son domicile, il a donc essayé de le réveiller en vain. Inquiet, il a pris son pouls. Or, le cœur de son client ne battait plus. Il a donc aussitôt contacté les secours et entamé un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des pompiers.
Un massage cardiaque de 8 à 10 minutes qui a sauvé la vie du client
D’après le chauffeur de taxi, le massage a duré quelques minutes, 8 ou 10, il ne sait pas précisément car, comme il le racontait à La Presse de La Manche, « dans l’action, tu ne te rends compte de rien. Les gestes qui sauvent, c’est instinctif ». Plusieurs minutes donc, qui semblaient à ses yeux « une éternité ». Mais cet effort a été salutaire puisqu’il a réussi à réanimer la victime. Les pompiers sont ensuite intervenus et lui ont indiqué qu’il avait bel et bien sauvé la vie de l’homme. D’ailleurs, le frère de celui-ci l’a contacté pour le remercier de son geste. Et même si cette histoire s’est – heureusement – bien terminée, le sexagénaire espère ne pas revivre cette expérience avant de prendre définitivement sa retraite.