Le 31 décembre 2018 est un jour que Bryan Marsh n’oubliera jamais. Alors qu’il était à table avec sa famille, ce Gaspésien – la Gaspésie est située au centre-est du Québec, au Canada – a été victime d’une crise cardiaque. Heureusement il a été pris en charge à temps et a pu s’en sortir, sans aucune séquelle. Finalement, les conséquences auront été plus importantes dans sa tête que dans son corps. Comme il l’expliquait au Journal du Québec, il a pris « conscience de l’importance de la vie ». Et il a décidé de réaliser l’un de ses rêves, à savoir faire une traversée de l’Atlantique en solitaire à bord de son voilier.
Une aventure unique pour lui, et l’occasion de récolter des fonds
Ce rêve trottait dans la tête de Bryan Marsh depuis des années. Mais il lui aura fallu attendre ce jour du 31 décembre 2018 pour prendre conscience que la vie était courte et que s’il attendait, il ne pourrait pas le concrétiser. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux et se lance donc dans l’aventure. Son départ aura lieu à l’automne, en octobre 2020. Pendant 20 mois, il a prévu de passer par les Bermudes, les îles du Cap-Vert et les Antilles, avec des arrêts dans 9 pays. De même, il profitera de cette traversée pour récolter des fonds pour la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Ses aventures pourront être suivies sur la page Facebook dédiée à son projet. Quant aux dons, ils peuvent être effectués jusqu’à son retour. L’objectif de la Fondation étant d’obtenir 100 000$.
Une crise cardiaque sans doute causée par le stress et sans séquelle
Pour Bryan Marsh, sa crise cardiaque était inattendue. En forme, il pensait être « totalement à l’abri de ça ». Pourtant, ce ne fut pas le cas. Comment expliquer cette crise ? Le stress, qu’il avait accumulé à ce moment de sa vie. Après l’accident, il a passé une semaine en soins intensifs puis, a été transféré à Québec où Paul Poirier, cardiologue, l’a remis sur pied. Durant cette période, les deux hommes ont noué des liens et c’est ainsi que Bryan Marsh est devenu ambassadeur de la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Sa traversée de l’Atlantique sera donc un moyen de s’engager encore davantage pour la Fondation et bien sûr, de réaliser son rêve. D’autant que souvent, cette aventure se fait à bord de bateaux de 40-50 pieds, avec des équipages de quelques personnes. Or lui part en solo, sur son voilier de 28 pieds. Un beau projet en somme, qui deviendra bientôt réalité.
