Toulouse : un homme victime d’un arrêt cardiaque sauvé par deux CRS

Le 2 mars 2021, la base des CRS de Toulouse, située à Lardenne, a été le théâtre d’un accident qui, heureusement, s’est bien terminé. En effet, ce mardi midi, alors que les membres de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) déjeunaient à la cantine, leur cuisinier, âgé de 59 ans a fait une crise cardiaque. A ce moment-là, il se trouvait dans les cuisines quand subitement, il est tombé. Or, en chutant, il s’est blessé à la tête et sa plaie saignait abondamment. Ses collègues sont aussitôt allés chercher de l’aide auprès des CRS. Deux d’entre eux sont intervenus et ont réalisé les premiers secours sur la victime pendant 25 minutes. Puis, les pompiers et le SAMU ont pris le relais et l’homme de 59 a été hospitalisé.

Sauvé par ses collègues après une crise cardiaque en plein service

Lorsque la victime est tombée par terre, ses collègues en cuisine ignoraient la raison de sa chute car tout s’est passé très rapidement. Mais quand ils ont vu le sang s’écouler au niveau de sa tête, ils n’ont pas perdu de temps. Ils sont allés au réfectoire prévenir les CRS qui déjeunaient. Immédiatement, deux ont réagi : un maître nageur sauveteur et un formateur secouriste. Ils ont pris en charge le cuisinier inconscient et lui ont fait un massage cardiaque. Ils ont également utilisé un défibrillateur, qui se trouvait sur place. Au total, leur intervention a duré 25 min.

Une prise en charge rapide qui a été déterminante selon le SAMU

Quand les pompiers et le SAMU sont arrivés, ils ont relayé les deux CRS. Et comme ils l’ont indiqué après leur prise en charge, sans l’intervention des deux hommes, la victime serait morte. Leur réactivité et leur connaissance des premiers secours ont donc été salutaires pour le cuisinier. Ainsi, quand il a été admis à l’hôpital, son pronostic vital n’était plus engagé. Aujourd’hui, il récupère doucement et a tenu à remercier ses collègues pour leur intervention. Ces derniers, s’ils sont habitués à être sollicités pour des missions de maintien de l’ordre, sont aussi formés pour sauver des vies. Ils maîtrisent donc les gestes de premiers secours, comme ils ont pu le prouver le 2 mars dernier à Toulouse.