Polynésie : un projet pour sensibiliser et former les jeunes aux gestes qui sauvent

En mars 2017, une convention était signée entre l’Etat, la Polynésie et le vice-rectorat afin de créer des classes de « cadets de la sécurité civile ». Trois collèges ont été sélectionnés pour essayer ce dispositif qui permet à des élèves volontaires d’apprendre les gestes des premiers secours, d’acquérir des compétences en matière de sécurité civile et de développer leur sens civique. Ils découvrent également l’univers des sapeurs-pompiers. Cela fait bientôt un an que ce projet pilote existe et les jeunes y sont plutôt sensibles. D’ailleurs, en décembre dernier, 20 nouveaux élèves étaient volontaires pour suivre cette formation.

La mise en place de « cadets de la sécurité civile » dans les collèges

Pour tester ce projet en Polynésie, trois établissements ont donc été choisis : les collèges de Tipaerui à Papeete, Arue et Ua Pou. Ainsi, les élèves peuvent obtenir de nouvelles connaissances et développer leurs compétences autour de la sécurité civile. L’objectif étant de les impliquer, de les sensibiliser aux comportements de prévention, aux gestes qui sauvent et également, d’accroître leur sens civique. Après, s’ils le souhaitent, les collégiens peuvent s’engager auprès des sapeurs-pompiers volontaires.
Ce dispositif comporte plusieurs actions encadrées par des professeurs et intervenants extérieurs : une formation au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1), des rencontres avec les différentes forces de sécurité et des séances de sport notamment.

Un projet pilote qui pourrait être développé dans d’autres établissements par la suite

Ce programme s’adresse aux jeunes entre 13 et 19 ans. Tous les volontaires suivent donc 30 heures de formation au cours de l’année et sont reconnus comme des assistants de sécurité lors des exercices d’évacuation ou de confinement organisés par leur établissent scolaire. De même, ces enfants deviennent des relais pour les secours spécifiques lorsqu’ils vivent dans des vallées assez éloignées de Polynésie. Pour eux, c’est très enrichissant puisqu’ils développent leur sens de l’observation, leur culture du risque et leurs connaissances des services de secours. Et si ce projet pilote donne de bons résultats, ce qui semble le cas pour l’instant, il pourrait être mis en place dans d’autres collèges. Une bonne initiative d’autant que les jeunes s’avèrent assez demandeurs et sensibles aux premiers secours.