Se sentir bien dans sa tête pour réduire le risque de maladie cardiaque

On dit souvent qu’être bien sa tête aide à se sentir mieux dans son corps et à être en bonne santé. Des propos fondés selon l’American Heart Association (AHA) qui a récemment démontré dans la revue Circulation que le bien-être mental avait des conséquences sur la santé cardiaque. En d’autres termes, plus on souffre psychologiquement, plus les risques de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral augmentent. Il y aurait donc bien une « connexion esprit-cœur-corps ». Par conséquent, prendre soin de sa santé mentale est essentiel pour diminuer les risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. Et pour cela, plusieurs solutions existent, qui peuvent être mises en place avec ou sans médecin.

Une mauvaise santé psychologique néfaste à la santé cardiaque

Dans leur article, les chercheurs de l’AHA indiquent que « l’esprit de quelqu’un, son cœur et son corps sont interconnectés et interdépendants ». Ils rappellent également que des recherches et études ont déjà prouvé « qu’un bon état psychologique est associé à un risque réduit de maladie cardiovasculaire et de décès ». Et d’après eux, la dépression, la colère, le pessimisme, l’insatisfaction, l’anxiété et le stress chronique seraient mauvais pour le cœur car ils entraînent des irrégularités du rythme cardiaque, une réduction de l’afflux sanguin vers le cœur et une hausse de la pression cardiaque. Ils sont également responsables d’une inflammation et de troubles digestifs. De même, ils estiment que le stress augmente de 40% le risque de maladie cardiaque et précisent que les problèmes psychologiques sont souvent associés à des habitudes dangereuses pour la santé (tabagisme, surpoids, pratique d’une activité physique réduite …etc.). D’où la nécessité d’améliorer son bien-être psychologique.

Comment faire pour améliorer son bien-être mental ?

Pour se sentir mieux dans sa tête et préserver son cœur, l’AHA cite plusieurs actions qui sont efficaces pour réduire les souffrances psychologiques. Parmi elles, on retrouve le suivi d’une psychothérapie, la méditation, des thérapies de diminution du stress, la reprise d’une activité physique. En fait, il faut se concentrer sur des activités qui nous font du bien (elles sont donc différentes d’une personne à autre) et qui nous aident à évacuer le stress, la colère, l’anxiété…etc. Et comme l’indique l’un des chercheurs de l’AHA, la santé mentale n’a pas uniquement un aspect médical. Il s’agit d’un « processus actif, tourné vers une vie plus heureuse, plus saine et plus satisfaisante ».