L’heure est à la reprise pour les associations agréées de sécurité civile (AASC)

Depuis quelques semaines, un vent de liberté souffle sur la France. Progressivement, les restrictions prennent fin et l’horizon semble se dégager. Et les restaurateurs et autres professionnels dont les établissements ont longtemps été fermés ne sont pas les seuls à vraiment reprendre le chemin du travail. C’est également le cas des associations agréées de sécurité civile (AASC). Après des mois d’activités opérationnelles perturbées, elles retournent sur le terrain. Mais cette reprise ne signifie pas que tout est « comme avant ». Au contraire, elle engendre quelques questions, des inquiétudes et surtout, des changements car ces derniers mois ont laissé des traces, notamment dans les finances de ces organismes.

Des activités presque « normales » après des mois de restrictions

Pendant de longs mois, les AASC ont dû aménager et restreindre leurs activités. Ne pouvant plus intervenir lors de manifestations, ni former au secourisme, elles ont adapté leurs actions à l’épidémie de Covid-19 en aidant les centres de vaccination ou en participant aux campagnes de dépistage. Mais avec l’arrivée des beaux jours et l’amélioration de la situation sanitaire en France, elles ont pu recommencer à intervenir normalement, ou presque. Ainsi, elles ont repris leurs missions de secouristes sur le terrain, dont l’organisation de postes de secours pendant des rassemblements et les formations aux gestes qui sauvent. Cependant, ce retour (tant attendu !) aux missions traditionnelles des AASC est entaché de quelques difficultés.

Les conséquences de la crise sanitaire sur ces associations

A l’instar de nombreuses autres organisations, les associations agréées de sécurité civile ont été en activité très réduite durant plus d’un an. Financièrement, cela a des conséquences car leurs revenus ont diminué. Grâce aux aides de l’Etat, elles ont pu s’en sortir. Mais la situation reste fragile dans certains territoires. De même, cette période d’activité moins intense a eu des effets négatifs sur les effectifs des AASC. Certains bénévoles ne pouvant effectuer leurs activités de secouristes se sont engagés ailleurs, ou ont opté pour un nouveau rythme de vie. Et tous n’ont pas forcément envie de se réengager. Or, avec la reprise des manifestations cet été en France, ces associations ont besoin de bras. Et depuis quelques années, dans plusieurs régions, elles peinent déjà à trouver des volontaires car ces derniers préfèrent s’engager auprès des sapeurs-pompiers. Par conséquent, si elles sont ravies de retourner sur le terrain, elles vont devoir une fois encore s’adapter pour continuer à assurer leurs missions dans des conditions optimales.