Au Québec, la rentrée scolaire 2024 sera placée sous le signe des premiers secours. En effet, le ministère de l’Éducation a débloqué un budget de 3 millions de dollars pour l’acquisition et l’installation de défibrillateurs par les centres de services scolaires dans tous les :
établissements scolaires du primaire au secondaire ;
centres de formation professionnelle ;
centres de formation des adultes.
Une somme importante pour compléter le réseau de défibrillateurs dans les écoles publiques du Québec, comme l’expliquait Bernard Drainville, le ministre de l’Éducation à Radio Canada. L’objectif final étant d’augmenter les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque dans la province.
3 millions de dollars débloqués pour équiper les établissements scolaires
Début juin 2024, 50 % des écoles primaires au Québec ne disposaient pas d’un défibrillateur. Les chiffres sont meilleurs dans les écoles secondaires (90%), qui ont obtenu des dons ou mis en place des campagnes pour s’équiper. Une disparité contre laquelle se bat un cardiologue, le Dr Paul Poirier, qui estime « qu’il était temps que Québec s’implique davantage financièrement » afin d’uniformiser la présence de ces appareils dans les établissements scolaires.
Indispensables en cas d’arrêt cardiaque, les défibrillateurs permettent de sauver des vies en apportant les premiers secours aux victimes en attendant l’arrivée des secours. D’autant qu’au Canada, selon les chiffres de la Fondation des maladies du cœur et de l’accident vasculaire cérébral, plus de 60 000 arrêts cardiaques surviennent en dehors des hôpitaux.
Uniformiser l’installation de défibrillateurs dans le réseau scolaire
Avec cette somme d’argent, les établissements scolaires au Québec vont pouvoir s’équiper en défibrillateurs qui, rappelons-le, sont des appareils simples d’utilisation, tant par les adultes que les enfants. D’ailleurs, les élèves de troisième secondaire sont formés à leur utilisation et à la pratique du massage cardiaque. Pour le Dr Paul Poirier, cette formation des jeunes est essentielle car elle permet d’inculquer les bonnes pratiques à toute une génération, qui peut ensuite les transmettre. Et cela augmente à terme les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque puisque les personnes formées :
connaissent les gestes à adopter ;
savent utiliser un défibrillateur et sont prêtes à le faire en cas d’urgence.