Prêt d’un DAE par Matecir Defibril pour le tournage d’un court-métrage

Il y a quelques semaines, notre société Matecir Defibril a été contactée par une étudiante à l’école 3is de Bordeaux (Institut International de l’Image et du Son), Mathilde Pajeau. En troisième et dernière année en cinéma et audiovisuel, spécialisation production, elle devait, pour valider sa dernière année et son diplôme, réaliser un court-métrage. Elle avait prévu, avec son équipe, de débuter le tournage en juin, dans un lieu privé non-équipé de défibrillateur. Des personnes cardiaques étant présentes dans son équipe, elle souhaitait louer sur une courte durée un DAE. Sensible à sa demande, notre société y a répondu favorablement en lui prêtant un appareil afin de l’accompagner dans la réussite de ses études.

Un défibrillateur dans les coulisses du 7ème Art…

L’un de nos DAE s’est donc retrouvé pendant quelques jours, début juin, sur le tournage d’un court-métrage, au milieu d’étudiants de l’école 3iS de Bordeaux. Fort heureusement, il n’a pas été utilisé. Sa présence était certes à titre préventive, mais elle était importante. En effet, le lieu du tournage étant privé et ne faisant pas partie des ERP (établissements recevant du public) visés par la loi du 28 juin 2018, l’installation obligatoire d’un défibrillateur ne s’appliquait pas. Néanmoins, Mathilde Pajeau souhaitait mettre à disposition de son équipe un DAE, ce qui était une décision sérieuse et prudente de sa part.

Un court-métrage de fin d’étude sur le thème des femmes scientifiques

Intitulé « L’inconnue de l’équation », ce court-métrage tourné par Mathilde Pajeau et son équipe, abordait le sujet des femmes scientifiques qui, pendant longtemps, sont restées dans l’ombre de leur mari. Ce fût notamment le cas de la première femme d’Albert Einstein, Mileva Maric Einstein, qui est évoquée dans ce petit film de 15 minutes. Le but de ces étudiants est donc de mettre en avant ces femmes qui, bien qu’aussi intelligentes et talentueuses que les hommes, n’ont pas été mises sur le devant de la scène. Un sujet qui s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, et qui permet de rappeler qu’il y a encore quelques décennies, les femmes n’avaient pas autant de droits qu’aujourd’hui. Nous espérons donc que ce court-métrage en fera sortir quelques-unes de l’ombre et qu’il saura séduire les jurys des festivals auxquels il sera envoyé.