La fin 2021 a été synonyme de remise à niveau pour les sauveteurs de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) du Tréport. En effet, en décembre dernier, ils ont participé à un recyclage pour actualiser leurs connaissances et compétences en matière de premiers secours. A cette occasion, 3 ateliers étaient organisés, dont certains avaient lieu en conditions réelles afin de coller au plus près à la réalité de leurs missions, qui les conduisent souvent à intervenir en mer. Et pour cette formation, ils ont pu compter sur le savoir-faire de deux secouristes formateurs bénévoles à la station SNSM de la cité balnéaire normande.
Une remise à niveau annuelle pour les PSE1 et PSE2
Travaillant dans des postes de secours, les sauveteurs de la SNSM sont formés aux PSE1 et PSE2, les Premiers secours en équipe de niveau 1 et de niveau 2. Et chaque année, en tant que titulaires de ces diplômes, ils doivent effectuer une remise à niveau – que l’on appelle recyclage – pour le maintien de leurs connaissances et pour renouveler la validité de leurs certificats. Les sauveteurs du Tréport sont donc concernés, c’est pourquoi, fin décembre 2021, ils ont participé à des ateliers de recyclage. Au total, ils étaient 21 dont 16 intervenant au Tréport. Les autres bénévoles venaient de Poses (Eure), Jullouville (Manche) et Rouen (Seine-Maritime). Etait également présente la directrice du centre de formation et d’intervention de la SNSM de Rouen. Et la formation était assurée par deux secouristes formateurs de la station tréportaise. Ainsi, ils ont pu organiser cette remise à niveau sur place, au bord de la mer.
Des exercices nécessaires pour les missions des sauveteurs
Le choix de l’emplacement géographique de cette formation était important car, lorsqu’ils interviennent, les sauveteurs de la SNSM peuvent être confrontés à des situations difficiles. C’est le cas quand ils doivent porter secours en mer et que les conditions climatiques sont mauvaises. Dès lors, en réalisant leur recyclage au Tréport, ils ont pu faire des exercices en mer, sur un bateau. Par exemple, un malaise cardiaque a été simulé dans le compartiment moteur du bateau, qui est un lieu très exigu, ce qui complique donc leur travail. En s’entraînant en conditions réelles, ils peuvent se confronter à des difficultés similaires à celles rencontrées sur le terrain.