Paimpol : la municipalité en colère après la destruction d’un défibrillateur

Dans le numéro 45 du bulletin municipal de la ville de Paimpol, située dans les Côtes-d’Armor, un petit encart a retenu l’attention des administrés. En effet, le maire et ses élus ont souhaité passer un « coup de gueule » (tels sont leurs propos) et dénoncé la dégradation du défibrillateur de Poulafret. Ce dernier a été retrouvé dans l’eau et s’avère donc inutilisable. Or, comme le rappelle si bien la mairie, cet appareil peut sauver des vies. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’un tel dispositif est victime d’incivilités. A chaque fois, pour la commune, ces dernières engendrent des frais et surtout, elles peuvent mettre en danger la vie de personnes en arrêt cardiaque.

Une incivilité dénoncée dans le bulletin municipal de la commune

En libre-service, le défibrillateur récemment dégradé était accroché sur le mur du Moulin de Poulafret. Il a donc été sorti de son support, puis jeté à l’eau. Etant endommagé et inutilisable, il doit être remplacé, ce qui coûte 1400€. Et le problème est que ce n’est pas la première fois qu’il est la cible d’incivilités. Il est déjà arrivé que des adolescents s’en prennent à cet équipement. Et ces actes malveillants nécessitent des interventions pour les réparer ou remplacer, qui engendrent des frais à la commune de Paimpol. De plus, ce défibrillateur se trouvait dans une zone de loisir et de baignade, un lieu où sa présence est indispensable.
Avec cet encart dans le bulletin municipal, les élus ont pu exprimer leur colère qui est totalement justifiée.

Des actes nuisibles malheureusement de plus en plus fréquents

A Paimpol, ce n’est donc pas la première fois que les défibrillateurs sont victimes de tels actes. C’est aussi pour cela que la municipalité était agacée. Par exemple, cet été, un autre dispositif avait été volé avant d’être rapporté le lendemain par le voleur en compagnie de ses parents (visiblement confus). Et la commune n’est pas la seule à constater des dégradations et vols de ces appareils. Ce fut aussi le cas mi-septembre à Cransac dans l’Aveyron, fin juillet à Falaise dans le Calvados, au plan d’eau de Margon dans l’Eure-et-Loir ou encore, à Pérenchies dans le Nord où en un an, 3 DAE ont été dérobés. En lisant la presse locale, on constate que ces actes malveillants sont fréquents et c’est bien triste car ces appareils ne sont pas là par hasard et permettent réellement de sauver des vies.