Début juin, une journée de formation aux premiers secours était proposée aux employés de la municipalité de Bellême, dans le département de l’Orne (61). Organisée sur la base du volontariat, elle a permis à 16 adultes d’apprendre les gestes qui sauvent aux côtés des sapeurs-pompiers. Mêlant théorie et mises en situation, elle a été suivie avec enthousiasme, intérêt et sérieux. A son issue, tous les participants sont repartis avec leur certificat PSC1 « Prévention et secours civiques de niveau 1 » et avec de nouvelles (et précieuses) connaissances en secourisme, dont la réalisation d’un massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur.
Une formation PSC1 animée par des pompiers
Le 8 juin 2022, 16 employés de la mairie de Bellême avaient rendez-vous pour une journée de formation aux gestes qui sauvent. Au programme, le certificat PSC1 pour apprendre « à réagir face à une victime en détresse », comme l’expliquait la formatrice au journal Le Perche, qui est membre de l’Union départementale des sapeurs-pompiers de l’Orne. Ainsi, les participants ont découvert les comportements et réflexes à adopter lorsqu’ils sont témoins d’un accident afin qu’ils puissent apporter les premiers secours en attendant l’arrivée du SAMU ou des pompiers. Plusieurs scénarios ont été passés en revue ce jour-là, dont l’arrêt cardiaque, le saignement, l’étouffement, l’inconscience, le malaise. A chaque fois, les bons gestes à prodiguer à une victime étaient expliqués, présentés puis, reproduits par les participants.
16 volontaires désormais aptes à porter secours
Avec cette formation PSC1, les pompiers de l’Orne souhaitent « toucher le plus grand nombre afin que les gens soient à l’aise en cas d’accident ». Les employés ayant participé connaissent donc les gestes de base, qui sont simples à faire et efficaces. C’est rassurant pour eux, en particulier si un jour ils sont confrontés à une situation, à un accident requérant leur intervention. D’autant qu’en milieu rural, généralement, les pompiers sont volontaires et ne sont pas toujours à la caserne lorsqu’ils sont appelés. En formant des citoyens, il est possible de constituer une chaîne de secours et d’augmenter les chances de survie des victimes. De même, pour les participants, ces gestes peuvent servir dans un contexte professionnel, mais aussi dans leur vie privée. Il n’est donc jamais inutile de savoir les réaliser.