Début juillet, 4 jeunes hommes ont fait preuve de sang-froid en pleine nuit, à 2h du matin, quand ils ont porté secours à un motard. Alors qu’ils étaient en voiture sur le canal de Brienne, après une soirée, ils ont vu une moto au sol. Immédiatement, ils ont arrêté leur véhicule et sont descendus pour aller aider les passagers de la moto, qui étaient deux, un garçon et une fille. Si, malheureusement, la passagère était décédée quand ils sont arrivés, le motard était encore en vie mais inconscient. Et grâce à leur réactivité, ils ont pu lui sauver la vie en lui prodiguant les premiers secours.
Une vie sauvée grâce aux bons réflexes de 4 jeunes
Quand les 4 copains sont arrivés sur les lieux de l’accident, la moto était par terre. Suite à un choc contre un arbre, les 2 passagers avaient été éjectés. S’ils n’ont rien pu faire pour aider la jeune fille de 21 ans, ils ont pu intervenir auprès du motard âgé de 25 ans. Pendant que ses amis faisaient la circulation et écartaient les passants, Pierre, formé aux premiers secours au collège et lors de ses études de dentiste, réalisait un massage cardiaque. Comme il l’expliquait au journal La Dépêche, il a effectué « un massage externe avec trente compressions et deux insufflations pour passer ensuite le relais au Samu ». Des gestes ayant sauvé la vie du motard, ce que le Samu leur a confirmé.
Un témoignage pour transmettre un message
Si l’un des jeunes a tenu à témoigner dans le journal La Dépêche, ce n’est pas pour obtenir de la reconnaissance mais pour faire passer un message. Il souhaite en effet rappeler que « la formation aux premiers secours est indispensable. Sans cela, on n’aurait pas pu le maintenir en vie ». Pour lui, être en groupe, avec ses copains, était également important. Ils ont pu se soutenir, se donner du courage car assister à une telle scène n’est jamais un acte anodin. D’ailleurs, dans son témoignage, il précise que les témoins aussi « subissent un choc post-traumatique ». Il ajoute qu’il est souvent « nécessaire d’être pris en charge psychologiquement ». En Haute-Garonne, département de résidence des 4 garçons, il existe une cellule d’urgence médico-psychologique, le CUMP à Purpan, qu’ils sont justement allés consulter car ils en ressentaient le besoin.