Pour donner du goût à des plats un peu fades ou pour réaliser certaines sauces, le piment est idéal. Piquant, il fait partie des incontournables de la cuisine italienne. Et si on sait qu’il est riche en vitamines et en antioxydants, des chercheurs italiens ont récemment révélé qu’il pouvait également protéger contre les crises cardiaques. Pour cela, ils ont analysé les données médicales de près de 23 000 personnes durant 8 ans. Dans ce panel, on trouve des consommateurs de ce fruit et d’autres qui n’en mangent pas. Et d’après les résultats de leur étude, les amateurs de piment rouge ont deux fois moins de risques de mourir d’une maladie cardio-vasculaire que les autres. Une bonne raison de l’intégrer à vos prochains plats ?
En consommer au moins 4 fois par semaine pour profiter de ses bienfaits
En se basant sur les données médicales de 22 811 hommes et femmes, dont 1236 sont morts avant la fin de l’étude qui durait 8 ans, les chercheurs italiens ont découvert qu’en consommant des piments au moins 4 fois par semaine, il est possible de protéger son cœur. En effet, cette consommation diminue le risque de faire une crise cardiaque de 40% et de faire un AVC de 61%. Et cela, quel que soit le régime alimentaire suivi. Comme l’explique l’une des chercheuses, qui est épidémiologiste, Marialaura Bonaccio, « quelqu’un peut suivre un régime méditerranéen sain et quelqu’un d’autre peut manger moins sainement, mais pour tous, le piment a un effet protecteur ». La raison ? Sa composition puisqu’il est riche en vitamines A, B6, C, E, K et PP, et en oligoéléments (cuivre, fer, magnésium et potassium notamment) qui comportent des bénéfices pour les systèmes sanguin et immunitaire, les voies respiratoires et urinaires.
Un effet protecteur mais à condition de ne pas en abuser
Les composants de ce petit fruit seraient donc responsables de ses bienfaits sur le cœur. Les chercheurs souhaitent d’ailleurs poursuivre leur étude pour mieux comprendre les mécanismes biochimiques expliquant le lien entre le piment et la diminution des risques de crise cardiaque et d’AVC. Néanmoins, il faut noter que malgré ses effets positifs sur le cœur, cet aliment doit être mangé avec modération. 4 fois par semaine au minium, mais avec parcimonie car une consommation excessive augmente les risques de développer un cancer de l’estomac et de déclin cognitif. De même, il est fortement déconseillé aux enfants de moins de 2 ans. Une fois encore, il faut donc être raisonnable.