A Paris, les samedis 5 et 12 octobre 2024, des initiations aux premiers secours étaient proposées par les mairies de différents arrondissements. Gratuites, elles étaient destinées à un large public puisque les enfants à partir de 10 ans pouvaient participer. Organisées à l’occasion de la Quinzaine de la Démocratie locale et de la Journée Nationale de la Résilience, elles s’inscrivent dans le cadre du programme « Paris qui sauve ». Mis en place par la ville de Paris il y a quelques années déjà, ce dernier a pour objectif de former 12 000 à 15 000 Parisiens par an aux gestes qui sauvent, soit 90% des habitants de la capitale d’ici 2030.
Des initiations sont ainsi régulièrement proposées, toute l’année et aussi lors d’événements ponctuels, tels que Paris Plage et les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Des initiations gratuites et accessibles dès 10 ans
Deux dates ont été retenues pour ces initiations aux gestes de premiers secours : les 5 et 12 octobre 2024. Trois sessions de 2h étaient prévues par jour, dans les mairies des arrondissements de Paris participantes. C’était le cas dans celles des 11ème et 17ème par exemple.
Pour participer, les Parisiens devaient simplement s’inscrire. Aucun prérequis n’était nécessaire. A l’issue de l’initiation, une attestation était remise par le formateur aux participants, qui connaissent désormais les techniques de base qui permettent de sauver des vies, dont :
Le massage cardiaque ;
L’utilisation d’un défibrillateur ;
La prise en charge d’une personne inconsciente.
Deux heures pour se former aux premiers secours et pouvoir sauver des vies
Ces initiations sont organisées avec la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris et deux associations agréées de sécurité civile :
La Croix-Rouge ;
La Protection Civile.
Elles se concentrent sur les gestes de premiers secours essentiels, qui peuvent être réalisés par des enfants dès 10 ans. Leur but est d’inculquer aux participants les réflexes à adopter lors de situations d’urgence afin de :
sauver des vies ;
augmenter les chances de survie des personnes victimes d’un arrêt cardiaque brutal (que l’on appelle aussi « mort subite »), qui sont environ 50 000 en France chaque année.