A Saint-Etienne, la population a pu pendant 3 jours découvrir les premiers secours. En effet, du 8 au 10 juin 2022, la ville proposait à ses habitants des ateliers de sensibilisation à ces gestes. Animés par le SDIS de la Loire, la Croix-Rouge, l’Ordre de Malte, la protection civile et le Samu dans un gymnase stéphanois, ils étaient accessibles aux enfants et aux adultes. L’objectif était d’initier les participants aux gestes qui sauvent. Des sessions dédiées aux écoliers de la ville étaient également au programme afin de les sensibiliser et leur apprendre à porter secours, quel que soit leur âge.
Des ateliers d’initiation destinés à un large public
Durant 3 jours, les premiers secours étaient à l’honneur à Saint-Etienne. Du mercredi au vendredi, des professionnels du soin et de la santé, et spécialistes du secourisme, intervenaient lors d’ateliers pour initier les habitants. Dès le premier jour, le succès fut au rendez-vous puisque plus de 100 personnes étaient présentes. Chaque séance était organisée en petit groupe de 10 afin de faciliter les échanges. Comme il s’agissait de sensibilisation, seuls les gestes simples étaient présentés tels que la gestion d’un arrêt respiratoire, l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) et l’arrêt d’une hémorragie. Ainsi, les participants connaissent désormais les gestes de base à adopter afin d’intervenir si un jour ils sont témoins d’un accident.
Former aux premiers secours dès le plus jeune âge, une nécessité
Pour le capitaine du SDIS de la Loire, ces ateliers étaient l’occasion de rappeler aux citoyens que « le premier maillon de la chaîne du soin, avant l’intervention des secours, c’est « Monsieur tout le monde » ». De même, ils ont permis de sensibiliser les participants à l’importance des premiers secours et de leur montrer qu’il était possible de les apprendre dès l’enfance. D’ailleurs, environ 300 élèves des écoles de Saint-Etienne ont été accueillis jeudi et vendredi pour être initiés aux gestes qui sauvent. Pour la chargée de la promotion de la santé à la ville, ces séances étaient indispensables car en France, nous accusons toujours un retard par rapport aux autres pays. Et nous sommes malheureusement loin de l’objectif affiché par le gouvernement du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui était de former 80% de la population française. Il reste donc encore du travail et pour combler ce retard, il faut former les Français le plus tôt possible.