Le week-end du 26 et 27 août 2023, la plage des Bretons à La Turballe accueillait la première édition des championnats de France benjamins et minimes de sauvetage sportif en mer. Pendant 2 jours, plus de 240 jeunes âgés de 11 à 14 ans ont participé à cette compétition, sous le regard parfois intrigué des personnes présentes sur la plage. Organisé par la Fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS), cet événement avait pour objectif de présenter cette discipline qui est à la fois sportive et professionnelle. Encore peu connue du grand public en France, elle est un sport national en Australie et Nouvelle-Zélande.
Deux jours dédiés au sauvetage sportif
Durant ces deux journées, 29 clubs de sauvetage sportifs venus des quatre coins de la France étaient présents à La Turballe. Soit plus de 240 participants. Un joli succès pour cette première édition, qui a agréablement surpris le directeur technique national de la FFSS, Mathieu Lacroix, qui ne « s’attendait pas à autant de participants […] surtout en plein été ». Et contrairement aux idées reçues, le sauvetage sportif n’est pas uniquement un loisir. C’est une discipline professionnelle, qui se développe peu à peu en France. D’ailleurs, nous sommes aujourd’hui la première nation européenne, et la troisième au niveau mondial (les deux premières étant l’Australie et la Nouvelle-Zélande).
Une discipline pratiquée par plus de 75 000 licenciés en France
Ces championnats avaient plusieurs objectifs :
- mettre en avant le sauvetage sportif ;
- faire connaître cette discipline au grand public ;
- dénicher des talents.
Possédant sa propre fédération, le sauvetage sportif compte aujourd’hui plus de 75 000 licenciés. Et elle espère bien en recruter de nouveaux afin de remédier à une pénurie d’effectifs, en particulier chez les maîtres-nageurs sauveteurs. D’autant qu’un événement important se profile à l’horizon, et va mobiliser de nombreux sauveteurs : les Jeux Olympiques de 2024. Selon les prévisions de la FFSS, 3000 sauveteurs par jour seront nécessaires pour couvrir les manifestations habituelles, et assurer la sécurité des JO.