Une nouvelle expérimentation a été lancée mi-octobre 2024 par la Ville de Paris. En effet, une trentaine de boîtiers Géocœur ont été installés sur des défibrillateurs afin d’accélérer la prise en charge des accidents cardiaques dans la capitale. Créé en 2022 par un infirmier de Moselle, ce dispositif a été testé dans d’autres communes de France et a montré, à plusieurs reprises, son efficacité. Prévue pour durer un an, cette expérimentation à Paris s’inscrit dans la nouvelle stratégie de résilience de la Ville, qui sera dévoilée au Conseil de Paris en novembre 2024, et qui vient remplacer celle de 2017.
Un an d’expérimentation pour améliorer la prise en charge des arrêts cardiaques
Le déploiement de ces boîtiers Géocœur répond à un objectif : augmenter le taux de survie des accidents cardiaques en mobilisant la population. Très simple d’utilisation, ce dispositif permet de localiser aisément un défibrillateur pour l’apporter rapidement sur le lieu d’un arrêt cardiaque. Pour cette expérimentation, les boîtiers ont été mis en place sur une trentaine de défibrillateurs, situés dans des bâtiments publics ou dans la rue. Ils y resteront pendant un an, et viennent compléter les autres actions de la Ville pour réduire le nombre de décès par mort subite, dont le plan « Paris qui sauve » qui propose des sensibilisations aux gestes qui sauvent aux Parisiens, enfants et adultes.
Comment fonctionne le dispositif Géocœur récompensé au concours Lépine en 2022 ?
Géocœur est une invention de Frédéric Leybold, infirmier mosellan. Il s’agit d’un dispositif intelligent, qui prend la forme d’un boîtier qui émet un signal lumineux et sonore en cas d’arrêt cardiaque. Il fonctionne dans un rayon de 200 mètres. Équipé d’un QR Code, il peut être scanné par les passants afin d’obtenir l’adresse précise du lieu de l’accident et ainsi, se rendre sur place avec le défibrillateur pour porter secours à une victime.
A Paris, il a été déployé pour un an – pour l’instant – sur des défibrillateurs situés sur les bords de Seine, dans les 5ème et 6ème arrondissements par exemple, près du Champ-de-Mars dans le 7ème et du canal Saint-Martin dans le 10ème. Des lieux très fréquentés par les Parisiens et les touristes. Puis, à l’issue de cette expérimentation, la Ville et les pompiers mèneront une évaluation afin d’envisager un éventuel déploiement dans d’autres secteurs géographiques.