La police sensibilise les habitants des Mureaux aux premiers secours

Jeudi 28 avril 2022, la police nationale animait des ateliers d’initiation aux gestes qui sauvent aux Mureaux, dans les Yvelines. Répartie en deux séances de 2 heures, cette formation gratuite était organisée par la Ville et avait pour objectif de sensibiliser les participants aux premiers secours. Théorie et pratique étaient donc au programme durant ces ateliers qui ont réuni une dizaine d’habitants. Et si certains étaient hésitants au départ, la formatrice, la major de police Fabienne Boulard, a vite su les rassurer en leur expliquant qu’on ne reprocherait jamais à des témoins « d’avoir mal fait », le plus important étant de porter secours.

Deux ateliers gratuits pour initier aux gestes qui sauvent

Pendant ces 2 séances de sensibilisation, les participants ont d’abord eu une heure de théorie. Ensuite, ils ont été répartis en binôme afin de passer à la pratique. Plusieurs situations ont été simulées pour apprendre aux habitants à placer une victime en position latérale de sécurité, à réaliser un massage cardiaque et à utiliser un défibrillateur. Des gestes indispensables, qui peuvent aider à sauver des vies et qui sont peu maîtrisés par les Français. De même, la formatrice a rappelé aux habitants des Mureaux qu’il était indispensable d’agir rapidement face à une victime, même si on n’a pas été formé aux premiers secours, car de précieuses minutes sont perdues quand « tout le monde attend en pensant qu’un autre va intervenir ».

Informer et inciter les citoyens à se former au secourisme

Outre les gestes cités précédemment, les participants ont appris à pratiquer la manœuvre de Heimlich qui permet de secourir une personne qui s’étouffe. D’ailleurs, cette méthode a été l’objet d’une question pertinente, qui peut se poser pour d’autres gestes de premiers secours : « comment fait-on avec une femme enceinte ? ». Ainsi, lors de ces séances, la formatrice a pu échanger avec les habitants, répondre à leurs interrogations et les sensibiliser pour leur donner envie de suivre une formation PSC1. De même, elle estime que ces gestes devraient être révisés une fois par an et elle trouve dommage qu’aujourd’hui encore si peu de Français soient formés au secourisme.