Stress, anxiété, hausse de la tension artérielle, tabac … autant de facteurs qui peuvent augmenter le risque de faire une crise cardiaque. De même, ils peuvent entraîner des maladies du cœur. C’est pourquoi les médecins et professionnels de santé conseillent de prendre soin de soi et d’éviter les comportements à risque ou nocifs. Et pour réduire les facteurs cités précédemment il existe plusieurs techniques, dont la méditation qui, selon un comité d’experts de l’Association américaine du cœur (AHA), aurait des « conséquences bénéfiques sur l’état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire ». En effet, ces spécialistes ont étudié les bienfaits potentiels de cette activité sur le cœur et ont analysé les résultats de 57 études. Mais ces recherches ne sont pas définitives, donc d’autres travaux sont indispensables pour vérifier leurs résultats.
Un lien mis en valeur par les experts de l’Association américaine du cœur
En attendant que ces travaux soient réalisés, nous pouvons déjà retenir que la pratique de la méditation permettrait de diminuer les niveaux de stress, d’anxiété, de dépression, d’améliorer la qualité du sommeil et du bien-être mais aussi, de baisser la tension artérielle. De même, elle aiderait à arrêter de fumer. Autant de facteurs à risques qu’il convient de réduire pour éviter les maladies cardiaques. Pour leurs recherches, les experts ont étudié plusieurs formes de méditation : le Samatha, la méditation zen, en pleine conscience, transcendantale, le Raja yoga, le Loving-kindness, le Vipassana et la réponse de relaxation. Des techniques qui sont surtout connues des adeptes mais, qui associés avec une activité physique, auraient des effets bénéfiques sur le cœur, comme l’indique l’American Heart Association (AHA) dans un énoncé scientifique publié en 2017.
Une pratique aux nombreux bienfaits sur la santé
Ces derniers mois, on entend beaucoup parler de la méditation dans les médias. Il faut dire que cette activité peut être pratiquée par tout le monde et n’importe où. Et ses effets positifs sur la santé sont nombreux – diminution du stress, de la douleur, amélioration de la créativité, augmentation de l’immunité …etc.) – et certains sont même reconnus par la science. Dès lors, d’ici quelques années, peut-être que les résultats de l’analyse du comité d’experts de l’AHA seront confirmés. Et si jamais ce n’est pas le cas, cela ne signifie pas qu’il faut cesser de méditer. Au contraire, mieux vaut continuer car cette pratique améliore le bien-être et l’humeur, ce qui est déjà très bien !