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Depuis plusieurs années maintenant, les gestes qui sauvent sont enseignés aux enfants, tant dans les écoles que dans les lycées. Cette formation est d’ailleurs obligatoire et adaptée selon l’âge des élèves. Par exemple, dans les cycles 1 à 3, il s’agit du dispositif « apprendre à porter secours » (APS) alors que les collégiens et lycéens sont formés au certificat PSC1. En revanche, dans les universités, cet apprentissage n’est pas toujours prévu puisqu’en principe, les étudiants en ont bénéficié avant de suivre des études supérieures. Cependant, dans certains cursus, intégrer cette formation au programme universitaire semble une évidence. C’est le cas en médecine où, depuis le 1er janvier 2022, les étudiants sont désormais formés aux premiers secours.

Le secourisme, un nouvel apprentissage obligatoire

Avant janvier 2022, les étudiants en médecine étaient initiés aux gestes qui sauvent durant leur premier cycle. Une mesure utile, mais insuffisante puisqu’elle concerne tout de même de futurs médecins, quelle que soit leur spécialité. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2022, cette formation est obligatoire. Ainsi, les étudiants doivent obtenir leur Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU) de niveau 1 durant leur premier cycle. Puis, cet apprentissage sera poursuivi vers le niveau 2 de l’AFGSU lorsqu’ils seront en deuxième cycle. Un stage qui s’ajoute à celui d’initiation aux soins infirmiers qu’ils suivent déjà pendant 4 semaines avant de commencer leur 2ème année d’études.

L’AFGSU, un dispositif destiné aux professionnels

L’Attestation de formation aux Gestes et Soins d’Urgence concerne les personnes qui sont vouées à travailler ou exercer dans un établissement de santé ou une structure médico-sociale. Les étudiants en médecine en font donc partie. L’objectif de ce dispositif est de permettre aux participants d’acquérir les connaissances nécessaires pour savoir identifier et prendre en charge une urgence médicale. Différents gestes sont donc enseignés, dont la réalisation d’un massage cardiaque à l’aide d’un défibrillateur, l’arrêt d’une hémorragie externe, l’application des règles élémentaires d’hygiène, la participation au relevage et au brancardage, et la sensibilisation aux risques NRBC (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques). Autant de connaissances et compétences indispensables que les étudiants en première année de médecine devront maîtriser afin de passer en deuxième année.

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