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Chaque année, la Journée Mondiale des Premiers Secours (JMPS) est organisée par la Croix-Rouge le 2ème samedi de septembre. La première édition avait eu lieu en 2000. A l’époque, elle s’appelait la Journée européenne des premiers secours (JEPS). Si son nom et sa dimension ont évolué (d’européenne, elle est devenue mondiale), 20 ans plus tard, son objectif reste le même : sensibiliser les citoyens aux gestes qui sauvent. Et cette année, malgré la pandémie de Covid-19, cette Journée a été maintenue et s’est déroulée le samedi 12 septembre 2020. Néanmoins, quelques aménagements ont été réalisés par rapport aux années précédentes. Il a fallu que les bénévoles s’adaptent à la situation sanitaire afin d’organiser cet événement dans le respect des gestes barrières.

Une édition 2020 différente en raison de la pandémie de Covid-19

Pour cette année, le thème de la JMPS collait à l’actualité : les gestes qui sauvent adaptés en temps de pandémie. Maintenir cette Journée s’avérait indispensable comme l’expliquait au journal Le Républicain Lorrain, le responsable du pôle formation à la Croix-Rouge, Louis-Marie Poitou. C’était l’occasion de « montrer qu’on peut continuer à se former aux premiers secours, puisque la technique d’apprentissage respecte les gestes barrières ». Cependant, une question se pose : qu’en est-il du « bouche-à-bouche » ? En effet, avec le virus, le port du masque et la distanciation sociale, il semble difficile de réaliser ce geste, pourtant indispensable. A ce sujet, Louis-Marie Poitou indiquait au journal que certains gestes doivent nécessairement être ajustés à cause du virus, mais ils ne sont pas pour autant plus compliqués. En fait, « face à un inconnu, on ne sentira plus sa respiration en se rapprochant de sa bouche. On regardera plutôt si la poitrine fait des mouvements respiratoires. ». Il est aussi conseillé de laisser une victime sur le dos pour éviter des contacts, tout en la surveillant. De même, le responsable formation de la Croix-Rouge a tenu à rappeler qu’il ne faut surtout pas que « les personnes formées aux premiers secours renoncent à agir. Même sans contact, des gestes simples peuvent sauver des vies ».

Sensibiliser aux gestes qui sauvent pour inciter les citoyens à se former

La première édition de cette Journée dédiée aux premiers secours a donc vu le jour en 2000, à l’initiative de la Croix-Rouge française. Aujourd’hui encore, en 2020, elle reste nécessaire car en 2018, selon le ministère des Solidarités et de la Santé, seuls 20% des Français avaient participé à une formation au secourisme. Or, comme le rappelle la Croix-Rouge, dans 9 cas sur 10, c’est la vie d’un proche qui est en jeu. Dès lors, pour améliorer le taux de survie, il faudrait qu’une personne par foyer soit formée car en apprenant à réaliser les gestes qui sauvent, il est possible de porter secours à une victime (un proche ou un inconnu). D’ailleurs, en 2019, toujours selon les données de l’association, plus de 86 000 victimes ont été secourues. Pour augmenter encore le nombre de vies sauvées, il faut sensibiliser le grand public, surtout en cette période de crise sanitaire. C’est pourquoi, le 12 septembre dernier, les bénévoles étaient mobilisés aux quatre coins de la France pour informer et initier gratuitement les enfants et les adultes.

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