Suite à la pandémie mondiale de Covid-19, la France a été placée en confinement à partir du 17 mars 2020 à 12h. Concrètement, cela signifie que les déplacements des habitants sont fortement limités. Une mesure sanitaire nécessaire afin de limiter la propagation du virus. Cependant, après l’annonce du confinement, pendant plusieurs jours, on a pu constater que certains Français ne respectaient pas cette limitation des déplacements et surtout, des rassemblements. Suite à cela, les mesures et contrôles de police ont été renforcés et surtout, de nombreuses personnes ont souhaité prendre la parole pour inciter la population à respecter ce confinement. C’est le cas notamment d’une jeune femme de 33 ans, Marlène Trolle, qui a été victime en août 2019 d’un arrêt cardiaque et qui a survécu.
Un arrêt cardiaque en août 2019 qui a failli lui être fatal…
Au cours de l’été 2019, Marlène travaillait (beaucoup) avec son compagnon dans le camping qu’elle dirige. Une surcharge de travail qui la fatiguait et la stressait. Et le 2 août, alors qu’elle était avec son compagnon, elle s’est effondrée. Ce dernier a tout de suite compris qu’elle faisait un arrêt cardiaque et a commencé à lui faire un massage, même s’il ne connaissait pas parfaitement les gestes. Rapidement, il a été rejoint par un gendarme et les secours. Et il a fallu 45 minutes d’intervention pour que le cœur de la jeune trentenaire reparte. Transportée à l’hôpital, elle a été intubée et a passé 3 jours en coma artificiel. Son hospitalisation a duré un mois et demi et a été ponctuée de séances de rééducation. Dans son témoignage au journal La Voix du Nord, elle indique qu’elle est « considérée comme une ressuscitée ». Aujourd’hui, elle ne garde aucune séquelle grave et a repris le cours de sa vie. Mais face à la crise sanitaire que nous traversons en France, elle a tenu à témoigner.
Un témoignage pour inciter la population française à être vigilante
Dans le journal La Voix du Nord, Marlène explique qu’elle trouve regrettable de voir que des citoyens ne respectent pas les mesures prises par le gouvernement pour éviter la propagation du virus. Et notamment que certains individus, au prétexte qu’ils sont « jeunes et en pleine forme » pensent qu’ils peuvent sortir voir leur amis en se disant « qu’au pire, s’ils sont contaminés, ils seront intubés et qu’ils s’en sortiront ». Or, comme elle en a fait l’expérience (un arrêt cardiaque à 32 ans alors qu’elle était en parfaite santé), personne n’est à l’abri. Elle tient aussi à souligner que, la place que ces citoyens non-vigilants occuperont en réanimation, « ce sera un lit de moins pour une personne victime d’un arrêt cardiaque, d’un AVC ou autre ». Elle ajoute également que « si un tel accident m’arrivait aujourd’hui, je ne suis pas sûre que j’aurais été sauvée ». Et surtout, avec son message, elle pense au personnel soignant, qui travaille dans des conditions très difficiles depuis plusieurs semaines. C’est pourquoi elle conclut son témoignage en conseillant aux Français de ne pas prendre de risques inutiles et de rester chez eux.