Il y a deux ans, la ville de Saint-Raphaël (Var) a rejoint un dispositif associatif, le « Passeport du civisme », dont l’objectif est de sensibiliser les élèves du CE2 au CM2 à une citoyenneté solidaire et responsable. Pour cela, des actions ont été prévues pour favoriser :
– l’implication dans la vie locale ;
– l’engagement individuel et collectif.
Ainsi, à l’occasion de ce dispositif, les enfants de Saint-Raphaël ont participé à des ateliers d’initiation aux gestes qui sauvent. Organisés dans différentes écoles de la ville, ils ont permis aux enfants d’apprendre les bases du secourisme, aux côtés de formateurs de la Protection Civile. Leur participation a ensuite été récompensée par un diplôme pour leur plus grand plaisir.
Des ateliers en classe animés par la Protection Civile
Ces initiations aux premiers secours des écoliers de CM2 de Saint-Raphaël se déroulaient dans les établissements scolaires. Mêlant théorie et pratique, elles étaient animées par des formateurs professionnels de la Protection Civile. Au programme de ces ateliers, des gestes adaptés à l’âge et aux capacités des élèves. Ils ont notamment appris :
– les numéros d’urgence ;
– à prendre en charge une victime d’hémorragie ;
– à faire un massage cardiaque.
Lors de ces ateliers, les enfants ont également pu échanger avec les formateurs. Tous ont participé avec enthousiasme et ont trouvé « très intéressant » d’apprendre ces gestes, comme le relate un journaliste de Var-Matin dans un article.
Près de 150 élèves initiés aux premiers secours
Au cours de cette année scolaire, 6 classes de CM2 de Saint-Raphaël vont profiter de ces ateliers d’initiation, soit près de 150 écoliers. Il est déjà prévu de renouveler l’opération l’année prochaine, tant cette édition a été un succès. La ville envisage d’ailleurs de l’étendre à d’autres classes.
Cette initiative a aussi été appréciée des enseignants. Toujours dans Var-Matin, une institutrice reconnaissait que la présence d’un « vrai secouriste sur place [était] formidable ». De même, étant en demi-groupes, les enfants avaient le temps de poser des questions, et de bien comprendre les gestes à adopter dans plusieurs situations d’urgence.