A Wittenheim, près de Mulhouse (Haut-Rhin), la municipalité a décidé d’équiper la voiture de patrouille de la police nationale d’un défibrillateur. Effective depuis mars 2023, cette mesure doit permettre d’améliorer la prise en charge des victimes d’arrêt cardiaque. Placé dans le coffre de la voiture, il a été acquis par la mairie auprès d’une grande surface de la commune, qui renouvelait son appareil et qui lui en a fait don. Une trentaine de DAE étant installés dans les lieux publics, elle a souhaité le donner à la police nationale qui, en raison de ses missions –patrouilles et assistance aux personnes notamment – est en contact direct avec le public et peut donc être sollicitée pour intervenir en cas d’arrêt cardiaque.
Une initiative de la municipalité mise en place en mars 2023
En France, plusieurs véhicules de polices municipales sont déjà équipés de DAE. Mais ce n’était pas le cas de la police nationale… jusqu’à cette décision de la municipalité de Wittenheim. Ainsi, depuis mars 2023, les policiers nationaux de la commune effectuent leurs patrouilles avec, dans le coffre de leur voiture, un défibrillateur. L’objectif de cette mesure est simple : pouvoir intervenir au plus vite si des personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque afin d’augmenter leurs chances de survie. La police nationale étant présente de jour comme de nuit dans la commune et ayant un rôle de proximité, la municipalité trouvait utile de l’équiper d’un tel appareil.
Des policiers et employés communaux formés aux premiers secours
Outre l’acquisition de ce défibrillateur, la municipalité a organisé des sessions de formation aux gestes qui sauvent destinées aux policiers et employés communaux. Au total, ils sont 85 à avoir été formés. Cette formation leur a permis d’apprendre les premiers secours et de mieux comprendre le fonctionnement d’un DAE. Quant à la présence de cet appareil dans leur véhicule de patrouille, elle rassure les policiers. Comme l’a indiqué le chef de brigade de police secours à Wittenheim à France 3 Grand-Est « c’est utile d’avoir ce défibrillateur mobile » car ayant été auparavant confronté à un arrêt cardiaque, il reconnaît que s’il avait eu « cet équipement dans le véhicule au moment de l’intervention, ça aurait pu nous aider ».