Le 30 novembre 2022, des hébergeurs du réseau gîtes du Gard ont participé à une formation aux gestes qui sauvent à Sainte-Anastasie, près de Nîmes. Recevant du public, ils peuvent être les témoins de situations d’urgence requérant la prise en charge de victimes avant l’arrivée des secours. Il est donc important qu’ils puissent intervenir en adoptant les bons réflexes. D’où l’idée de les former au secourisme avec l’aide des sapeurs-pompiers du Gard. Malheureusement, sur les plus de 400 propriétaires de gîtes répertoriés dans le département, seuls 10 ont fait le déplacement. Manque d’intérêt de leur part ? Mauvais choix de la date ? Deux questions que se posent les organisateurs et auxquelles ils espèrent trouver des réponses afin de mieux organiser la prochaine session en 2023.
Une opération déjà réalisée en 2020 avant la pandémie de Covid-19
Cette formation aux premiers secours sur les nourrissons, enfants et adultes des hébergeurs des gîtes de France n’était pas la première. En effet, début 2020, avant la pandémie de Covid-19, les confinements et diverses mesures sanitaires, une session avait été organisée à Alès. Il a fallu attendre 2 ans pour en proposer une nouvelle, à Sainte-Anastasie cette fois. Issue d’une collaboration avec l’Union départementale des sapeurs-pompiers du Gard, elle était animée par l’adjudant-chef Jérôme Vignoly. Mêlant théorie et pratique, il a expliqué et présenté aux participants les gestes à faire pour porter secours à des victimes dans différentes situations d’urgence. Ils ont notamment appris à réaliser un massage cardiaque sur un mannequin et à réagir face à une personne qui s’étouffe.
Une dizaine de propriétaires formés aux gestes qui sauvent
Dans le Gard, le réseau des gîtes de France compte plus de 400 propriétaires de gîtes ruraux, de City break et d’hébergements accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pourtant, le 30 novembre dernier, ils étaient seulement 10 à se présenter pour participer à cette formation aux premiers secours. Un triste constat pour l’adjudant-chef Jérôme Vignoly qui trouve « dommage » qu’ils aient été si peu nombreux à venir. Néanmoins, comme il l’a indiqué au journal Midi Libre, cela ne l’a pas empêché d’aborder « tous les thèmes que l’on peut rencontrer » dont la protection, les traumatismes, les malaises, les pertes de connaissance et l’arrêt cardiaque. Malgré la faible participation, une nouvelle session est prévue pour 2023 mais pour toucher davantage d’hébergeurs, le réseau des gîtes de France du Gard a prévu de voir avec eux quelle période est la plus appropriée pour son organisation. L’objectif étant qu’ils soient plus de 10 à participer.
