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Lors de son élection à la présidence de la République française en 2017, Emmanuel Macron avait indiqué vouloir former 80% des Français aux gestes qui sauvent d’ici 2022. Un objectif qui n’a été atteint qu’à moitié puisqu’actuellement, 40% des citoyens français sont formés. Pourtant, ce n’est pas faute de mobilisation de la part des associations organisant des formations, comme la Croix-Rouge et la Protection Civile, ni par manque de volonté de la population. Mais nous avons accumulé tant de retard auparavant qu’il faut du temps pour le rattraper. Et ce n’est pas le seul facteur expliquant ce taux encore trop faible. Il faut également citer la difficulté de trouver une formation à proximité de chez soi, le coût et la disponibilité (les dates proposées ne correspondent pas forcément aux jours non travaillés des personnes intéressées par ex). Néanmoins, en l’espace de 5 ans, quelques améliorations sont à noter, dont la création du statut de citoyen-sauveteur qui offre une protection juridique aux personnes portant secours à des victimes d’un arrêt cardiaque et la multiplication des actions de sensibilisation. Sans oublier l’e-learning – comme le propose notamment notre filiale Stoporisk sur sa plateforme – qui permet de se former aux gestes qui sauvent à distance, en particulier pour les salariés en télétravail.

40% de citoyens formés aux gestes qui sauvent

Aujourd’hui encore, le taux de formation des Français aux premiers secours reste le plus faible d’Europe. Nous sommes à 40% contre 80% en Autriche, en Allemagne ou en Norvège par exemple. Or, connaître les gestes qui sauvent s’avère essentiel car, dans 9 cas d’urgence sur 10, la vie d’un proche est en jeu. Et chaque année, en France, environ 400 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque. De même, le taux de survie après un tel accident était en 2018, d’après l’Académie nationale de médecine, de 10% contre 20-30% dans d’autres pays d’Europe du Nord. Autant de chiffres qui nous rappellent l’importance de l’apprentissage des premiers secours dès le plus jeune âge afin d’adopter les bons réflexes le plus tôt possible. C’est d’ailleurs pour cela que des initiations sont menées auprès des enfants dès l’école avec des dispositifs adaptés à leur niveau. En outre, désormais, différentes professions prévoient la formation de leurs salariés au secourisme, tel le secteur de la petite enfance.

Un long retard par rapport à d’autres pays à rattraper

Malgré l’organisation partout en France de formations aux premiers secours ces dernières années, nous n’avons pas encore atteint les 80% de personnes formées. Et cela risque de prendre du temps car il faut faire de la pédagogie, communiquer, sensibiliser les Français dès l’enfance, rappeler qu’il faut mettre à jour ses connaissances. Tout cela ne se fait pas en quelques mois. Il faut quasiment tout reprendre depuis le début, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays européens qui forment leurs habitants au secourisme depuis des décennies. Mais si nous continuons dans cette voie, nous finirons bien par réaliser l’objectif fixé par Emmanuel Macron en 2017. D’autant que les Français reconnaissent être mal préparés aux crises ou catastrophes… et donc vouloir y remédier en se formant aux gestes qui sauvent.

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