A Gouesnou, dans le Finistère, la formation aux gestes qui sauvent fait partie des priorités de la municipalité. En effet, depuis 2016, elle propose aux jeunes de 16 à 17 ans un dispositif gratuit qui leur permet d’apprendre les premiers secours. Mais en cette fin d’année 2021, elle souhaite aller plus loin et étendre cette mesure à davantage de personnes. Pour commencer, ce sont les acteurs du territoire qui ont pu bénéficier de cette formation gratuite. Puis, dès janvier 2022, elle sera également accessible à l’ensemble de la population de la ville, à partir de 15 ans. Et en parallèle, la ville a installé 5 défibrillateurs à différents endroits, à la mairie et dans une salle multisports notamment.
Une opération proposée aux jeunes depuis 2016
Cela fait déjà 5 ans que les adolescents âgés de 16 à 17 peuvent se former aux premiers secours à Gouesnou. Pour le maire, la mise en place de ce dispositif était nécessaire pour qu’en cas de besoin, face à un accident ou une personne en arrêt cardiaque par exemple, ils puissent « déclencher le premier maillon de la chaîne de survie ». Mais c’est également une « marque de confiance à leur égard », comme il l’expliquait dans une interview au journal Ouest France. Très engagé sur le sujet, l’élu a décidé de mettre cette formation à la disposition d’un plus large public. C’est pourquoi, récemment, elle a été ouverte aux agents communaux, aux membres d’associations locales, à la réserve citoyenne. Et ce n’est pas tout puisqu’en janvier 2022, tous les habitants de la commune, âgés de 15 ans et plus, pourront être formés gratuitement au secourisme.
Généraliser cette mesure pour former plus de citoyens aux premiers secours
En étendant cette mesure à toute la population, le maire et ses conseillers espèrent augmenter les chances de survie des victimes d’un arrêt cardiaque. Comme nous le rappelons souvent sur ce blog, en cas d’arrêt cardiaque, il faut agir vite, dans les 4 à 5 premières minutes. Or, en France, en moyenne, il faut 9 minutes aux secours pour arriver sur le lieu d’un accident et prendre en charge une victime. D’où la nécessité de former des citoyens pour qu’ils puissent intervenir en attendant leur arrivée. Comme le rappelait dans Ouest France le conseiller municipal de Gouesnou référent sécurité, « débuter la réanimation cardio-pulmonaire immédiatement après l’accident cardiaque multiplie par deux, voire trois, les chances de survie des victimes ». A ce jour, 7 sessions avaient déjà été organisées dans la commune et d’autres sont prochainement prévues.