Mi-avril, une femme de 69 ans a eu les bons réflexes et a pu sauver la vie d’un nourrisson qui s’étouffait. La scène s’est déroulée dans un foyer d’hébergement des Yvelines, aux Mureaux. Marie, une jeune mère âgée de 25 ans, nourrissait son bébé d’un mois et demi quand, soudain, il a suffoqué et ne parvenait plus à respirer. Ne sachant pas quoi faire, elle a appelé le 17 puis a cherché de l’aide dans le foyer, en gardant son enfant dans ses bras. Au bout de quelques minutes, une sexagénaire est intervenue et a pu secourir le bébé en ayant le geste adéquat.
Une intervention sur un nourrisson d’un mois et demi
L’incident s’est produit quand la jeune maman donnait le biberon à sa fille. Au début, tout allait bien jusqu’au moment où elle a constaté que « quelque chose » ne passait plus. Elle a commencé par mettre son bébé sur son épaule mais la situation ne s’améliorait pas car son enfant ne respirait plus et avait le visage tout bleu. Aussitôt, elle a contacté les secours et en attendant leur arrivée, elle est allée chercher de l’aide dans le foyer d’hébergement. Plusieurs femmes ont tenté de l’aider mais sans succès, jusqu’à ce que Rabeaa, âgée de 69 ans, mère de 5 enfants et grand-mère de 10 petits-enfants intervienne. Ayant l’habitude des nourrissons, elle a su immédiatement quel geste faire pour sauver la petite fille. Elle l’a donc prise dans ses bras et lui a bouché le nez pour qu’elle respire par la bouche. Et cela a fonctionné puisque rapidement, elle a de nouveau respiré.
Le sang-froid d’une sexagénaire salué par les témoins
L’intervention rapide de cette grand-mère a permis à la petite fille de reprendre son souffle. Les secours n’étant pas encore arrivés quand elle a agi, elle a sauvé la vie de ce nourrisson. Comme l’indiquait aux médias la jeune mère, « sans cette mamie, mon bébé ne serait plus là ». Le geste et le sang-froid de la sexagénaire ont également été remarqués par l’une des travailleuses sociales du foyer qui a indiqué qu’il fallait « saluer comme il se doit ce geste héroïque ». Elle a aussi ajouté que cela lui faisait plaisir de « voir qu’aujourd’hui, encore des gens s’entraident », notamment dans un foyer où « c’est souvent difficile » pour les résidents.