A Pont-Audemer, dans l’Eure, depuis le samedi 12 octobre 2024, les habitants peuvent participer gratuitement à des initiations aux gestes de premiers secours. Organisées une fois par mois, le samedi matin, les séances durent 3 heures et sont accessibles dès l’âge de 14 ans. Limitées à des groupes de 10 à 15 personnes, elles sont animées par les sapeurs-pompiers et financées par la mairie. Leur objectif est simple : apprendre aux participants les gestes qui permettent de sauver des vies.
Pour l’instant, ces sessions concernent uniquement la population de Pont-Audemer. Mais la mairie n’exclut pas d’élargir ce dispositif par la suite, en acceptant d’autres personnes, voire en proposant des formations aux premiers secours citoyens (PSC, anciennement PSC1).
Des formations gratuites pour apprendre à sauver des vies
Pour ces initiations, la mairie de Pont-Audemer a signé une convention avec l’union départementale des sapeurs-pompiers. Mises en place pour répondre à une attente des citoyens, elles se concentrent sur les gestes de premiers secours de base, que l’on devrait tous connaître. De même, la mairie a décidé de financer ces formations afin d’inciter les habitants à s’inscrire car elle reconnaît que leur coût peut être un frein (20€ pour une initiation par les pompiers de l’Eure).
Depuis le lancement de cette opération, deux sessions ont déjà eu lieu les samedis 12 octobre et 9 novembre 2024. Les prochaines sont prévues les 14 décembre 2024 et 8 février 2025.
Quels sont les gestes enseignés lors des initiations ?
Ces séances de 3h se focalisent sur quelques gestes de premiers secours très utiles pour porter assistance à des victimes :
Arrêt d’une hémorragie ;
Libération des voies respiratoires ;
Position latérale de sécurité (si la personne respire mais est inconsciente) ;
Massage cardiaque et utilisation d’un défibrillateur ;
Maintien de l’axe tête-cou-tronc.
Des gestes efficaces, qui ont déjà permis de sauver des vies.
Avec ces initiations, la mairie de Pont-Audemer et les sapeurs-pompiers espèrent ainsi contribuer à diminuer le nombre de décès liés à un arrêt cardiaque, faute d’une prise en charge immédiate par un témoin.
