Drancy récompensée par le prix spécial « Ma commune a du coeur »

Drancy : une ville récompensée pour sa mobilisation contre les arrêts cardiaques

En France, 50 000 personnes décèdent chaque année suite à un arrêt cardiaque. Pour lutter contre ce fléau, le défibrillateur s’avère un outil indispensable. En effet, on estime qu’environ 80% des arrêts cardiaques ont lieu devant des témoins. En utilisant ce dispositif médical, ces derniers peuvent donc agir en attendant l’arrivée des secours. C’est pourquoi de plus en plus de communes décident d’en installer dans des lieux accueillant du public. C’est le cas de la ville de Drancy qui a été récompensée pour son engagement en recevant un prix spécial « Prix Attitude Prévention pour la plus grande mobilisation » « décerné par l’association « Ma commune a du cœur ».

Des défibrillateurs disponibles aux quatre coins de la ville

Dans la cité de Seine St Denis, la mairie a installé 45 défibrillateurs. D’autres équipements ont été mis à disposition par des institutions publiques et privées. Mais la ville ne se limite pas à l’équipement. Un vaste plan de formation à l’utilisation du défibrillateur et au massage cardiaque a été mis en place il y a plusieurs années déjà.
Outre 365 agents municipaux et les enfants et animateurs des centres de loisirs, de nombreux Drancéennes et Drancéens ont profité de ces formations lors du Forum Santé. Ces formations sont assurées par du personnel qualifié et les Sapeurs-pompiers. MATECIR DEDFIBRIL équipe et maintient les défibrillateurs de la ville. A ce titre, nous suivons attentivement tous les efforts déployés par la ville.

« Ma commune a du cœur » : quel est l’objectif de ce label ?

Actuellement, plus de 400 villes ont obtenu ce label en France. Ce dernier valorise les bonnes pratiques locales en matière de prévention des accidents cardiaques. En 3 ans, plus de 600 candidatures ont été déposées. Son but est d’inciter les communes à s’engager sur cette cause publique. Parmi les actions récompensées, il y a l’installation de défibrillateurs, leur accessibilité, la formation des populations aux gestes de premiers secours et l’information des habitants. Pour recevoir les deux cœurs, la ville d’Orléans est passée devant un comité d’experts et a dû leur prouver son engagement. Et elle ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle souhaite avoir un troisième cœur dès l’an prochain. Pour cela, elle va installer de nouveaux dispositifs dans des secteurs ciblés où se rendent fréquemment les personnes âgées par exemple, ou sur le parcours de santé.