Des jeunes agriculteurs de la Loire formés aux gestes qui sauvent

Fin janvier 2024, huit agriculteurs ont participé à une formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1) à Bonson, dans la Loire. Organisée par le syndicat des jeunes agriculteurs du département, auquel 350 exploitants sont adhérents, elle a été animée par un formateur de l’association des sauveteurs et secouristes de Bonson. Pendant 7h, les participants ont appris les gestes qui sauvent et ont pu s’entraîner au massage cardiaque sur un mannequin. Très intéressés par cette formation, ils ont tous obtenu leur diplôme et sont ravis d’avoir pu se former. Apprendre les gestes de premiers secours était d’ailleurs une volonté de leur part car, dans leur activité, ils sont fréquemment confrontés à des risques.

Une formation PSC1 pour répondre à la demande

Cette formation aux premiers secours est une première pour le syndicat des jeunes agriculteurs. D’habitude les formations mises en place sont plus techniques, liées au métier d’agriculteur et concernent par exemple la culture et l’insémination. Mais la demande pour une formation PSC1 étant forte, le syndicat y a répondu favorablement en organisant cette session, fin janvier.
Au quotidien, le travail des agriculteurs est manuel, des machines sont utilisées et ils sont souvent en contact des animaux. Les risques d’accident sont donc élevés et certains participants en ont d’ailleurs déjà eu. L’un d’eux par exemple a été encorné par une vache. C’est pourquoi ils voulaient se former aux gestes qui sauvent.

Une session financée par le syndicat des jeunes agriculteurs

Cette formation PSC1 était gratuite pour les 8 participants puisque le syndicat a pris en charge son coût, fixé à 60€ par personne. Durant 7h, ils ont appris les gestes à adopter face à différents risques dont :

– la perte de connaissance ;
– l’hémorragie ;
– l’arrêt cardiaque ;
– l’étouffement ;
– la brûlure ;
– l’obstruction des voies aériennes.

Cette première session ayant été une réussite, d’autres formations pourront être organisées si des agriculteurs membres du syndicat en expriment le besoin.