Fin mars, le bailleur social Hauts-de-Seine Habitat a permis à ses salariés de se former aux premiers secours. Parmi eux, une soixantaine de gardiens d’immeubles et d’agents d’entretien, qui se trouvent au contact des habitants au quotidien et donc, qui sont les plus susceptibles d’être concernés en cas d’accident. Et cette session de formation clôturait l’action mise en place par la préfecture des Hauts-de-Seine durant tout le mois de mars, qui depuis 2016, est dédié au secourisme dans le département. D’une durée de 2 heures, elle était organisée par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, les bénévoles de la Croix-Rouge et la Protection civile, et se déroulait au sein de la préfecture de Nanterre.
Des agents au contact des populations et véritables maillons de la chaîne de survie
De par leur travail et leurs missions, les gardiens d’immeubles sont souvent en première ligne lorsqu’un accident survient. Certains d’entre eux ont même déjà sauvé des vies car en attendant l’arrivée des secours, si le problème survient dans l’immeuble ou les parties communes par exemple, ils sont les premiers à pouvoir intervenir puisqu’ils sont sur place. C’est pourquoi il est important de les former aux gestes qui sauvent, d’autant qu’ils sont très demandeurs, comme l’expliquait le responsable prévention et santé au travail de Hauts-de-Seine Habitat. En effet, les gardiens évoquaient fréquemment cette formation lors de leurs entretiens annuels. Leur souhait a donc été exaucé par cette séance de 2 heures, qui devrait être reproduite à l’avenir.
Former les gardiens parisiens aux premiers secours, une initiative datant de 2016
Ce n’est pas la première fois que des concierges parisiens sont formés aux gestes qui sauvent. En fait, suite aux attentats de 2015, la Ville de Paris avait décidé de former 2000 gardiens d’immeubles aux gestes qui sauvent d’ici à 2020. Lors de ces terribles événements, ils sont plusieurs à avoir secouru des personnes blessées. Sept ont même été décorés de la médaille de bronze de la ville. Depuis 2016, de nombreuses sessions ont donc été organisées. L’action des Hauts-de-Seine s’inscrit dans une démarche similaire et donnera peut-être l’exemple à d’autres collectivités ou organismes. En tout cas, il faut l’espérer car plus de personnes sont formées, plus on peut sauver des vies …