A Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados, la municipalité équipe son territoire en défibrillateurs depuis 2010. En 14 ans, elle a acquis 27 appareils qui ont été installés à des endroits stratégiques. Tous sont répertoriés sur l’application mobile de la ville, et 70% d’entre eux sont accessibles à tout moment, puisqu’ils sont situés à l’extérieur des bâtiments. L’objectif de la municipalité est de garantir un accès rapide à ces appareils à toute personne ayant besoin d’en utiliser un pour secourir une victime d’arrêt cardiaque. Elle a également prévu des formations pour certains commerçants, des agents municipaux et des élèves de CM2 afin de :
- leur présenter le fonctionnement du défibrillateur;
- les familiariser à son utilisation;
- leur expliquer les gestes de premiers de secours.
27 appareils mis en place à différents endroits
L’achat des défibrillateurs par la ville d’Hérouville-Saint-Clair s’est fait en deux étapes :
- 13 ont été acquis entre 2010 et 2017 ;
- les 14 autres entre 2018 et 2023.
Soit 80 000 euros d’investissement pour 27 appareils, qui ont été installés à moins de 5 minutes à pied de différents lieux stratégiques de la ville. Il s’agit par exemple de pharmacies, de crèches, d’écoles, d’équipements sportifs et du bâtiment de la police municipale. Une grande partie du territoire est donc couverte.
En outre, parmi ces 27 défibrillateurs, deux sont mobiles et ont été confiés à la police municipale et au service des sports.
Une formation à l’utilisation du défibrillateur pour des agents et commerçants
En complément de l’acquisition et l’installation de ces 27 appareils, la ville prend en charge la formation aux premiers secours de ses agents et de plusieurs commerçants. Récemment, 17 personnes ont été formées : des personnels de santé, des centres commerciaux et des associations sportives de la ville, dont les lieux de travail sont à proximité de défibrillateurs. Lors de ces formations, ils apprennent notamment à :
- faire un massage cardiaque;
- utiliser le défibrillateur.
Ainsi, cela leur permet de comprendre son fonctionnement et d’être moins inquiets si, un jour, ils doivent s’en servir sur une victime.