A Malestroit, dans le Morbihan, un collège organise depuis quelques années maintenant des formations PSC1 pour ses élèves. Et à la différence d’autres établissements scolaires, ce sont des enseignants qui forment les collégiens. En effet, deux d’entre eux sont diplômés et interviennent auprès des classes de 4ème. Il y a deux ans, ils sont également allés dans un autre collège pour former des élèves.
De même, pour montrer l’importance du PSC1, le proviseur a organisé en février dernier une cérémonie officielle de remise des diplômes. Au total, 65 jeunes sont repartis avec un diplôme, qui leur sera utile pour leur future recherche d’emploi.
Une formation PSC1 pour les élèves de 4ème et les délégués de classe
Dans ce collège de Malestroit, en Bretagne, la formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1) concerne tous les élèves de 4ème. Elle est aussi dispensée aux délégués de classe et en fin d’année, aux adultes de l’établissement. Chaque session se déroule dans les locaux et dure plusieurs heures. Au programme, figurent tous les gestes qui sauvent dont le massage cardiaque et l’utilisation du défibrillateur. Pour former les élèves, délégués et adultes, les enseignants-formateurs – un professeur d’EPS et une professeure de SVT – disposent du matériel nécessaire, tels des mannequins. Et lors de la précédente session de formation, 65 collégiens ont appris les premiers secours avec succès puisqu’ils ont tous été diplômés.
Des enseignants formateurs, un dispositif encore rare en France
A ce jour, deux professeurs de ce collège sont formateurs. L’année prochaine, ils seront rejoints par un 3ème enseignant, ce qui permettra de renforcer ce dispositif assez rare. Dans les autres établissements, ce sont des formateurs de la Protection Civile, des pompiers ou de la Croix-Rouge par exemple, qui interviennent. A Malestroit, les formations PSC1 sont vraiment réalisées en interne. Cela facilite leur organisation, et permet aux élèves d’avoir d’autres échanges avec leurs professeurs, différents des cours. Ce dispositif, encore peu déployé en France, est donc une réussite dans ce collège breton. Il servira peut-être d’exemple à d’autres établissements scolaires.