En janvier, à Bons-Tassilly, dans le Calvados, une initiation aux gestes qui sauvent était proposée aux habitants. Animée par le premier adjoint au maire, qui est également formateur en santé sécurité, elle avait pour objectif de présenter les gestes de premiers secours essentiels et d’expliquer le fonctionnement d’un défibrillateur. D’ailleurs, c’est l’installation de cet appareil devant la mairie qui est à l’origine de cette session. Et cette dernière ayant été appréciée des participants, de nouvelles séances sont prévues au cours des prochaines semaines. Ainsi, les personnes n’ayant pu assister à la première pourront se rattraper en février ou en mars.
Une formation rapide pour présenter les gestes qui sauvent
Organisée gratuitement, cette séance d’initiation s’adressait aux habitants de Bons-Tassilly. Lors de la première session, 5 personnes étaient présentes et ont pu apprendre à utiliser un défibrillateur. Le formateur leur a expliqué également les gestes à mettre en place pour porter secours à une victime d’arrêt cardiaque. Des gestes simples, que l’on peut réaliser sans avoir forcément suivi une formation complète, mais qui sont malheureusement encore méconnus par de nombreux Français. De même, il est fréquent que les témoins d’un arrêt cardiaque n’osent pas agir, ou se servir d’un défibrillateur, de peur de mal faire. Avec cette session, le premier adjoint au maire voulait rassurer ses administrés et leur montrer que cet appareil est vraiment facile à utiliser.
Une initiative du premier adjoint au maire de la commune
Cette initiation est une idée d’un élu municipal, ancien sapeur-pompier et formateur en santé sécurité dans un organisme. La commune venant d’installer un défibrillateur devant la mairie, et prévoyant d’en poser un second devant la salle des fêtes, il lui semblait indispensable d’organiser cette séance. Il s’agit donc d’une formation « accélérée » puisqu’elle se concentre principalement sur la prise en charge d’une victime en arrêt cardiaque. Pour participer, les habitants doivent être âgés de 14 ans au moins, et contacter la mairie. Après une première séance réussie en janvier, 3 nouvelles sont d’ores et déjà programmées les 10 et 24 février, et le 10 mars 2023 de 20h à 22h. Un créneau tardif, mais qui permet aux personnes intéressées qui travaillent de venir.