Jeudi 11 avril 2024, des ateliers d’initiation aux premiers secours se déroulaient dans une école élémentaire de Merville-Franceville, dans le Calvados. Ils ont été organisés par deux soignantes, un médecin urgentiste à Bayeux et une infirmière puéricultrice à Caen, à la suite d’un triste constat : les Français sont encore peu formés aux gestes qui sauvent. Pourtant, les formations proposées sont nombreuses ces dernières années. Mais il reste beaucoup de retard à rattraper. C’est pourquoi, les deux soignantes normandes ont eu l’idée de cette journée d’initiation destinée à 140 enfants d’une école élémentaire. Elles ont également pu compter sur le soutien des sapeurs-pompiers pour apprendre aux élèves les gestes de base.
7 ateliers organisés par deux soignantes durant une journée
Lors de cette journée, une trentaine de bénévoles étaient mobilisés pour initier 140 enfants aux gestes qui sauvent. Outre les deux soignantes, la Protection civile, les sapeurs-pompiers et des instituteurs étaient présents. La journée d’école avait d’ailleurs été banalisée par la directrice afin de permettre à tous les élèves de participer aux ateliers. Au total, 7 ateliers différents avaient lieu pour expliquer, de manière ludique aux enfants, quelques gestes de premiers secours dont :
- l’appel aux secours ;
- la position latérale de sécurité ;
- l’utilisation du défibrillateur.
Des gestes adaptés à l’âge des jeunes participants, que ces ateliers ont permis de dédramatiser.
Initier les enfants pour sensibiliser les parents
Les deux soignantes à l’origine de cette journée ont constaté, lors de leur travail de régulation, que les gens qui appellent les secours « ont peur de faire mal aux victimes […] et ne savent vraiment pas quoi faire ». Elles ont donc eu l’idée de former les enfants pour « dédramatiser un petit peu toutes ces situations-là », comme elles l’expliquaient à un journaliste de France Bleu. Pour elles, il est important de ne pas sous-estimer les enfants, qui sont capables :
- d’apprendre les gestes de premiers secours ;
- de porter secours à des membres de leur famille en appelant les pompiers, le SAMU ;
- de sensibiliser par la suite leurs parents et ainsi, les inciter à se former.
Après cette première journée réussie, les deux organisatrices aimeraient renouveler l’opération dans d’autres écoles du département.